Le secrétaire général de la section régionale des agents de l'éducation à Nabeul, Kais Azzouz, a révélé, jeudi 6 mars 2025, dans une déclaration à Mosaïque FM, les raisons tragiques qui ont poussé un gardien d'école à s'immoler par le feu hier. Selon le responsale syndical, cet acte désespéré serait le résultat d'un sentiment d'injustice et de harcèlement, imputé à un responsable de l'établissement, ainsi que du refus de sa mutation vers le collège de Sidi Jedidi à Hammamet. Le gardien, gravement brûlé au deuxième degré, a été transféré à l'hôpital des grands brûlés de Ben Arous. Kais Azzouz a confirmé l'ouverture d'une enquête judiciaire, tout en exprimant l'espoir que justice soit rendue à la victime. Par ailleurs, le syndicaliste a exhorté la délégation régionale de l'Education à Nabeul à appliquer immédiatement la décision de transfert prise en faveur du gardien par le ministère de l'Education, soulignant que cette mesure est désormais officielle. Cette tragédie met en lumière les conditions de travail difficiles et les problèmes persistants auxquels sont confrontés de nombreux employés dans le secteur éducatif, a ajouté le syndicaliste appelant à l'ouverture de négociations avec les autorités compétentes pour trouver des solutions concrètes à ces enjeux. Suite à l'incident, la section régionale de l'Union syndicale a tenu une réunion d'urgence et publié un communiqué de soutien, annonçant son intention de suivre de près l'évolution de l'affaire et de prendre toutes les mesures syndicales nécessaires. Une vidéo choquante diffusée sur les réseaux sociaux montre le gardien en flammes marchant dans la rue, tandis que des écoliers, horrifiés, courent dans tous les sens. Une scène traumatisante pour les témoins. Ce drame survient dans un contexte où plusieurs immolations par le feu ont secoué le pays ces dernières semaines, suscitant une réflexion sur ce phénomène. Sociologues, activistes et hommes politiques appellent à une analyse approfondie des causes de ce phnéomène.
