Des sources militaires ont démenti, ce jeudi 6 juin 2013, l'information selon laquelle l'explosion d'une deuxième mine à Kasserine a touché un civile qui était à bord un camion. Par ailleurs, le porte-parole du ministère de la Défense nationale, Mokhtar Ben Nasr, a indiqué, dans une déclaration à Radio Tataouine que la mine d'aujourd'hui n'a pas explosé dans la «zone militaire fermée» mais plutôt dans une zone habité dans le village de Doghra qui se situe tout près du mont Chaâmbi. Réagissant à l'explosion de la première mine dans la zone urbaine, le ministère de la Défense nationale a considéré qu'il s'agit d'un «revirement dangereux», selon un communiqué rapporté par la TAP. Pour lui, cet acte vise les militaires et les civiles. Il a appelé, dans ce contexte, les citoyens à la prudence et à la vigilance ainsi qu'à interagir, positivement, avec les forces militaires et sécuritaires pour protéger le pays et le peuple de ce danger imminent. On note, également, que suite à cette deuxième explosion, les habitants de Kasserine, dont des familles des militaires décédées, ont organisé une manifestation de protestation, dénonçant le manque d'effectifs et le manque de sérieux afin de prévenir contre les explosions de mines dans des zones urbaines, a rapporté Mosaïque Fm.