A peine deux jours après l'attentat perpétré contre le siège de Charlie Hebdo à Paris, faisant 12 tués et 5 blessés, les événements se sont précipités à une vitesse vertigineuse avec l'élimination, aujourd'hui vendredi 9 janvier 2015, des deux présumés assaillants, les frères Kouachi. En effet, après une alerte à Reims, une course poursuite a laissé entrevoir le pire lorsque les deux terroristes s'étaient dirigés dans la direction du siège des services des renseignements, dans la journée d'hier jeudi. Ce fut finalement une fausse alerte. Et c'est aujourd'hui, vendredi, que l'assaut a été lancé, finalement, par le GIGN (Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale) contre les deux frères Kouachi, les suspects présumés du massacre de Charlie Hebdo, retranchés, avec un otage, dans une imprimerie de Seine-et-Marne, à Dammartin-en-Goële, selon de nombreuses sources médiatiques françaises. D'après les premières informations collectées, l'otage a été libéré sain et sauf. Entretemps, une autre attaque survenue à Montrouge (Hauts-de-Seine) a fait un mort, une policière municipale, et un blessé avant que l'assaillant ne prenne la fuite. Ce matin, l'agresseur, identifié comme étant Ahmedy Coulibaly, âgé de 32 ans, recherché par les services de police dans l'enquête sur la fusillade mortelle de Montrouge, a pris en otage près de cinq personnes dans une épicerie cacher de Paris. Il a fini par être tué lors de l'assaut lancé par le GIGN qui a permis la libération de tous les otages. A noter que cet homme, originaire de l'Essonne, était supposé lié à l'un des deux frères Kouachi, sachant que lors de la prise d'otages, il avait réclamé la levée du siège imposé aux frères Kouachi.