Le syndicat du corps diplomatique s'est élevé, aujourd'hui, mercredi 17 février 2016, contre la nomination d'un ancien ministre et de la possibilité de désignation d'autres politiciens et responsables sécuritaires à la tête de missions diplomatiques et consulaires à l'étranger. Une nomination « aux dépens des compétences reconnues dont dispose le département », relève un communiqué du syndicat. « Nous avons été surpris par la soudaine nomination d'un ancien ministre au poste d'ambassadeur de Tunisie à Rabat et de la possibilité de désignation de politiciens et d'anciens responsables sécuritaires à la tête de missions diplomatiques », lit-on dans le même communiqué du syndicat, en référence à l'annonce aujourd'hui de la nomination de l'ancien ministre de l'Intérieur, Mohamed Najem Gharsalli ambassadeur de Tunisie à Rabat.
« Le corps diplomatique tunisien est riche de compétences connues pour leur professionnalisme et leur connaissance des impératifs de l'action diplomatique », souligne le syndicat, affirmant son attachement à la neutralité et aux valeurs de service public de l'action diplomatique.