« L'actuel gouvernement est le plus fort gouvernement de l'histoire politique de la Tunisie dans la mesure où il n'est pas venu suite à un coup d'Etat mais qu'il est plutôt issu d'élections », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem, jeudi 1er mars, lors de la séance de dialogue à l'Assemblée nationale constituante. M. Abdessalem a évoqué également l'existence «de groupes qui cherchent à déstabiliser et à entraver l'action du gouvernement en cette étape ». Il a soutenu aussi que « le gouvernement a pu accomplir de grandes avancées sur la voie de l'instauration d'une nouvelle diplomatie ouverte à toutes les sensibilités au plan international visant à préserver les intérêts économiques et politiques de la Tunisie ». La rupture par la Tunisie de ses relations diplomatiques avec la Syrie, a expliqué M. Abdessalem, est une initiative « audacieuse et sans précédent" dans l'histoire de la diplomatie tunisienne sans être toutefois précipitée. La Tunisie a adoptée, depuis août 2011, différentes mesures et a mis en garde à plusieurs occasions contre les risques de dépassements perpétrés par le régime Al-Assad contre son peuple ». Investir en Tunisie