« Le débat autour de la libération du producteur audiovisuel, Sami Fehri, est entaché de mensonge et de fraude », a affirmé Noureddine Bhiri, ministre de la Justice. M. Bhrir a indiqué, jeudi 20 décembre 2012 lors de son passage sur Shems FM, que la Cour de cassation n'a ordonné ni la libération de Sami Fehri, ni son arrestation : « Il existe des tentatives d'orientation de l'opinion publique avec des données erronées ». Noureddine Bhiri a insisté sur le fait que le patron de la chaine de télévision privée Ettounsiya est un citoyen ordinaire face à la loi : « Sami Fehri n'est pas jugé sur ses opinions, mais dans une affaire de détournement de fonds publics en rapport avec la Télévision nationale. Si la Cour de cassation avait ordonné la libération du patron d'Ettounissiya TV, l'avocat de Sami Fehri n'aurait pas déposé de demande de libération auprès de la chambre d'accusation ».