Tahar H'mila, qui a fait scission du CPR pour fonder son propre parti « Essor pour l'avenir » et qui a fait du président de la République son souffre douleur, n'épargne personne et poursuit tout le monde de sa hargne. Invité de l'émission « Essaraha Raha », diffusée samedi soir 30 mars par Hannibal TV, le transfuge septuagénaire semble avoir trouvé une autre tête de turc en la personne de Béji Caïd Essebsi. Il est revenu sur le premier gouvernement de transition présidé par BCE, dressant sans ménagement un bilan peu flatteur du passage de l'actuel président de Nidaa Tounes à la primature. Tahar H'mila a accusé BCE d'être responsable des difficultés que l'économie et les finances du pays connaissent actuellement et qu'il est sinon plus ou moins aussi coupable que Ben Ali et que de ce fait, il est redevable de comptes auprès du peuple avant le président déchu. D'autre part, Tahar H'mila a déclaré que Caïd Essebsi compte pousser son fils Hafedh à se présenter comme candidat de Nidaa Tounes lors des prochaines élections. Ce que ce dernier a catégoriquement démenti sur sa page Facebook, annonçant qu'il a signé un engagement à ne pas se présenter aux prochaines législatives sur les listes de [son] parti et qu'il certifie « militer loyalement pour l'intérêt de Nidaa Toueès, loin de tout opportunisme politique personnel. »