Le leader du parti Al Watan et ancien émir du Groupe islamique combattant en Libye, au cours de la Révolution du 17 février, Abdelhakim Belhaj, a répondu aux accusations de Taïeb Laaguili, membre de l'Initiative pour la recherche de la vérité sur les assassinats de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. Dans une déclaration accordée mercredi soir 02 octobre 2013 à la chaîne d'information TNN, Abdelhakim Belhaj a nié toute implication dans les assassinats de Belaïd et Brahmi. Le salafiste a affirmé qu'il ne connait pas Chokri Belaid et qu'il n'a jamais appelé au meurtre d'innocents. Il a critiqué les médias tunisiens qui n'ont pas pris la peine de le contacter pour lui donner le droit de réponse. Abdelhakim Belhaj a regretté les attentats terroristes qui ont déstabilisé la Tunisie au cours des derniers mois. Accusé par Taïeb Laaguili d'être lié à la mouvance salafiste Ansar Al Chariaa et au mouvement Ennahdha, Abdelhakim Belhaj s'est dit étonné quant aux accusations qui sont portées contre lui, selon lesquelles il aurait accordé un soutien matériel et logistique au leader de ce groupe, Seifallah Ben Hassone, alias Abou Iyadh. Il a indiqué qu'il compte porter plainte pour diffamation.