Censé présenter la démission de son gouvernement, en ce vendredi 15 novembre 2013, selon un document dument signé auprès du quartet le 25 octobre dernier, selon les termes de la feuille de route établie dans le cadre du Dialogue national, le Chef du gouvernement, Ali Laarayedh semble, vouloir faire volte-face. Il a déclaré à France 24 que cette démission « n'était pas à l'ordre du jour ». « Pas pour l'instant », a-t-il ajouté. Le Chef du gouvernement a réitéré sa vision du mécanisme en rappelant l'existence de trois processus intimement liés, celui de la Constitution, celui des élections et enfin celui du gouvernement. M. Laarayedh estime que ces trois processus ont été bloqués et le dialogue national suspendu. Donc, conclut-il, le délai de trois semaines pour la démission du gouvernement reste théorique et le gouvernement poursuit sa mission. Pour Ali Laarayedh, la démission de son gouvernement ne serait effective qu'avec l'aboutissement des deux autres processus. Prié de donner son avis sur la manifestation du Front populaire, prévue pour aujourd'hui vendredi 15 novembre à la Kasba, M. Laarayedh a lancé que le maintien du gouvernement ne pouvait dépendre du bon vouloir du Front populaire.