« Révolution : apprentissage un mois après ? », « Entreprise : quel équilibre social ? » et « quel modèle économique pour la Tunisie ? » tels sont les problématiques débattus lors d'un petit déjeuner-débat « World Café », organisé, samedi 19 février, par le Centre des jeunes dirigeants ( CJD). La liberté d'expression, la solidarité entre les différentes franges de la population, la pensé à construire et passer à l'action, la redistribution des richesses de façon adéquate entre les régions et l'appel à éclaircir toutes les visions liés aux prochaines élections, sont les principaux résultats exprimés par les participants lors de cette rencontre. Ces déclarations sont effet le fruit de la révolution du 14 janvier 2011. De même, certains dirigeants ont évoqué la nécessité de parler de la Tunisie du demain ainsi que le comportement du tunisien après la révolution. Ce dernier est devenu plus optimiste à propos son avenir, notamment en l'absence de la dictature. Et par conséquent, le tunisien serait plus créatif et conscient de ses droits et ses libertés et même il serait capable de confronter les défis de cette période de transition. Parlant de l'équilibre social au sein de l'entreprise, les jeunes dirigeants ont constaté l'apparition d'une nouvelle vision de l'entreprise citoyenne, celle qui serait basée sur la bonne gouvernance, la compétence et la transparence. Discutant du modèle économique de la Tunisie, les jeunes dirigeants ont proposé pour la période à venir un modèle économique socio-libéral. Pour le rôle du CJD en cette période, la majorité des dirigeants ont été d'accord sur la création de CJD à l'échelle régionale afin de s'ouvrir davantage sur tout le territoire tunisien. Selon eux le CJD pourrait être un catalyseur économique ayant pour objectifs de diffuser l'information économique et implanter ce nouveau concept de l'entreprise citoyenne. Plus encore, ils ont appelé à l'indépendance totale de l'UTICA, l'intégration des parties politiques au sein du CJD, création des carrefours de formation régionale pour définir d'avantage le CJD et ses valeurs et intégrer les jeunes dirigeants dans ce mouvement.