Du Jazz, de la pop orientale, du cinéma et du théâtre, une ouverture avec Zied Gharsa et Dorsaf Hamdani et une clôture avec le Marocain Saâd Mjarred La direction du festival international de Sfax a dévoilé, lundi, lors d'une conférence de presse, la programmation de la 37e édition du festival qui se tiendra du 7 juillet jusqu'au 12 août 2015. Voici, par ailleurs, le programme de cette édition : Mardi 7 juillet : Zied Gharsa et Dorsaf Hamdani accompagnés de la troupe nationale Jeudi 9 juillet : spectacle «Kalthoumiyat» avec Imen Abd Elghani et Majda Sourour (Egypte), Chahrazed Hlel et Hanen (Tunisie) Samedi 11 juillet : spectacle «Al ziara» de Sami Lajmi et Mounir Troudi Mardi 14 juillet : la pièce de théâtre «Afcha mon amour» de Wajiha Jendoubi Dimanche 19 juillet : La soirée du Bac avec la troupe musicale des jeunes Mardi 21 juillet : Stambeli Jeudi 23 juillet : Soirée d'art populaire avec Hamouda Lasmar, Nefaa Bel Alia et Riadh Bakkar accompagnés de la troupe «Hsan wa Hsin» Dimanche 26 juillet : projection du film tunisien «Beb El Fella» de Mosleh Kraiem Mardi 28 juillet : spectacle musical de Hsin Dik et Oumayma Taleb Vendredi 31 juillet : spectacle «Tabbel Kerkennah» Mardi 4 août : Soirée Jazz avec Faouzi Chkili et Chedy Damak Jeudi 6 août : La pièce de théatre «Lila ala Dalila» de Lamine Nahdi Dimanche 9 août : une projection cinématographique en 3D pour les enfants Mercredi 12 août : une soirée musicale marocaine avec Saâd Mjarad et Nadia Khales La programmation 2015 du festival a suscité quelques vives critiques de la part de certains médias locaux qui l'ont qualifiée de «trop médiocre». Lassaâd Zouari, directeur du festival, a, de son côté, indiqué que la programmation de cette 37e édition est proportionelle au budget qui lui a été consacré. La préservation de la vocation internationale du festival nécessite une stratégie visionnaire qui soit basée sur une réelle industrie artistique, a-t-il ajouté. La commissaire régionale à la culture, Rabiaa Ben Fgira, a par ailleurs reconnu que le programme est «faible» et que les responsables traînent l'incapacité à dépasser les erreurs de l'édition précédente. Elle a, également, sollicité la direction à s'autofinancer en plus du financement assuré par le ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, et ce, en vue de valoriser le festival et de sauvegarder sa spécificité.