Les hommes de Jorvan Vieira auront forcément fort à faire face aux troupes de Emad el-Nahhas. L'Etoile Sportive du Sahel retrouve aujourd'hui la C3, une compétition qui lui a souri par le passé, précisément en 1995, 1999, 2006 et 2008 quand les Etoilés n'ont pas manqué de brandir haut et fort le trophée de la Coupe de la CAF. Et quand le club de la perle du Sahel ne monte pas sur la plus haute marche du podium, il se console en atteignant l'apothéose comme en 1996, 2001 et 2008. C'est dire qu'entre les « Diables Rouges » et la Coupe de la confédération, l'histoire est jalonnée de succès et de réalisations même si, depuis quelques années, l'ESS a quelque peu marqué le pas en compétition continentale. Aujourd'hui donc, l'Etoile a rendez-vous avec la C3. Une entrée en lice et un moment important sachant que les Etoilés en ont fait l'un de leur objectif de la saison. Y mettre les ingrédients Cependant, en seizièmes de finale face à la formation égyptienne d' « Al Mokawloon Al Arab », ce ne sera guère du tout cuit, sachant que l'adversaire compte dans ses rangs des joueurs valeureux et surtout des compatriotes à l'instar de Seif Jaziri, Naghmouchi et autre Haithem Jouini. A cet effet, volet expatriés du côté du club égyptien, il se pourrait que Jaziri et Jouini déclarent forfait en raison d'une éventuelle infection par le coronavirus. Mais les joueurs de Nasr City (quartier du Caire) ont plus de réserve et plus d'un tour dans leur sac en vue de relever comme il se doit les éventuelles défections des deux joueurs tunisiens cités ci-haut. Bref, l'Etoile s'attend à une solide opposition de la part des Cairotes. Ces mêmes Cairotes, qui, rappelons-le, ont « balayé » l'AS Arta Solar de Djibouti sur le score de (9-1) au tour précédent ! Les Etoilés sont donc prévenus. Avant de penser à la manche retour en mère patrie, il s'agit tout d'abord de se mettre à l'abri et de ne pas accuser le coup au Caire. Sur ce, récemment, dans le cadre du championnat, après avoir annoncé la couleur face au CAB à Bizerte, puis contre l'ESM, l'ESS a quelque peu « tiré la langue » en affrontant la coriace formation de l'AS Soliman. Il s'agit donc pour le coach brésilien, Jorvan Vieira, de faire en sorte que les erreurs commises récemment ne se reproduisent pas aujourd'hui. Aux Ben Aziza, Ben Ouanes, Kechrida, Gonzales, Baayou, Ben Amor, Chikhaoui, Zerdoum et autre Coulibaly de tirer leur épingle du jeu et pourquoi pas s'imposer en terre égyptienne afin d'aborder le retour dans les meilleures dispositions.