Footing, musculation et travail d'ordre tactique : le coach «sang et or» est attentif au moindre détail. On a bien vu des entraîneurs étrangers débarquer chez nous, mais sans révolutionner pour autant notre football, à quelques exceptions près. Du côté de l'EST, on peut citer Amarildo et Antoni Piechnicezk. Et qui aurait cru un jour qu'un jeune entraîneur tunisien retourne au pays après une longue expérience à l'étranger, pour appliquer ce qu'il a appris du pays d'où il vient. Radhi Jaïdi, qui a terminé sa carrière de footballeur professionnel en Angleterre et y a entamé son cursus d'entraîneur, est revenu au Parc B avec des idées «british» plein la tête. L'ancien international tunisien est un adepte de l'école anglaise. Mieux. Il s'est imprégné de la culture anglaise au point d'en faire un mode de vie. En témoigne sa tenue vestimentaire quand il a débarqué léger à l'aéroport de Tunis le 4 août, un seul bagage à main sous le bras. Aussitôt arrivé, aussitôt il a commencé le travail et les changements d'attitude des joueurs se font déjà ressentir. Désormais, on se lève tôt le matin Depuis lundi, les «Sang et Or» sont en stage d'une semaine à Djerba où, hier, les joueurs ont dû se lever tôt pour faire un footing à 5h00 du matin. Désormais, ils commencent à en prendre l'habitude. Le réveil musculaire fait partie des nouvelles habitudes que le coach est en train d'instaurer aux entraînements. A la mi-journée, ils ont effectué une séance de musculation avant d'effectuer une troisième séance à 18h00 consacrée au volet tactique. Sans les internationaux Pour le stage de Djerba, qui se prolonge jusqu'à dimanche, Radhi Jaïdi a convoqué 33 joueurs : Ben Chérifia, Karoui, Debchi, Essid, Machmoum, Meskini, Ben Hmida, Chetti, Chabbar, Tougai, Yaakoubi, Chammam, Derbali, Coulibaly, Gbo, Benguit, Chaalali, Ben Choug, Mouelhi, Ben Khelifa, Fedaa, Marzouki, Berrima, Mimouni, Koffi, Arfaoui, Iwuala, Boah, Triki, Beji, Jabri, Ben Ammar et Mahressi. Une liste élargie qui ne comprend pourtant pas les internationaux : Mohamed Ali Ben Romdhane, Hamdou El Houni et Abdelkader Badrane. Ce stage de Djerba constitue donc la dernière opportunité pour les jeunes, à l'instar d'Essid, Chabbar et Mahressi de se surpasser aux entraînements afin de taper dans l'œil du coach. Les places en équipe première sont très chères et l'effectif devra être rétréci après le stage de Djerba. Lundi prochain, l'entraîneur «sang et or» devra avoir en tête son effectif senior de 23 joueurs. Trois ou quatre autres joueurs pourraient aspirer à faire partie de la liste élargie. La Supercoupe en ligne de mire Le nouveau coach «sang et or» a des chances d'entamer la nouvelle saison sous les meilleurs auspices, à condition de remporter la Supercoupe de Tunisie, un titre qui s'offrira à lui au mois de septembre pas une, mais deux fois. Le 18 septembre, l'EST affrontera l'USM au titre de la saison 2019-2020 et le 25 du même mois le CSS au titre de l'exercice 2020-2021. S'il remporte au moins une Supercoupe, Radhi Jaïdi aurait trois semaines tranquilles pour attaquer la dernière ligne droite de la préparation d'intersaison avec une légitimité que personne ne pourrait contester. Il dispose en tout cas d'un effectif assez bien garni et logiquement le mieux préparé pour remporter la Supercoupe de Tunisie.