L'ex-entraîneur adjoint a désormais carte blanche pour mener la barque olympique à bon port. Le président des olympiques de Sidi Bouzid, Abdelkader El Afi, a mis fin au suspense concernant la succession de Jamel Belhédi à la tête de l'OSB et a pris la décision de confirmer l'entraîneur adjoint Mohamed Temri comme entraîneur principal jusqu'à la fin de la saison. Une décision des plus sages qui a tenu compte de deux facteurs importants. Primo : il n'y a pas urgence au changement et au choix coûte que coûte et précipité d'un nouvel entraîneur de renommée qui mettra plus de temps à connaître l'effectif qu'à entrer très vite dans le vif du sujet et bien gérer les matches de fin de saison. L'équipe n'est pas actuellement dans une position inconfortable même si, mathématiquement, elle n'est pas encore à l'abri de la relégation. Seconde: l'OSB, comme la plupart des autres équipes, connaît des difficultés financières en ces trois premiers mois de l'année 2016 et la grogne commence à monter au sein du groupe pour réclamer salaires et troisième tranche de la prime de rendement. Dans pareil cas, il vaut mieux serrer la ceinture et ne pas engager d'entraîneur qui va coûter très cher à la caisse surtout que l'actuel entraîneur Mohamed Temri est en train de réaliser du bon travail à la tête des olympiens. Travail apprécié par les joueurs et le comité directeur malgré le dernier match nul au stade 17 Décembre de Sidi Bouzid devant le ST qui a suscité quelques craintes pour l'avenir et des petits remous. Après un repos de quelques jours, Mohamed Temri, confirmé officiellement à son poste, et ses joueurs reprennent les entraînements, aujourd'hui, lundi avant de programmer un petit stage de peaufinage avant deux rencontres importantes loin des bases devant l'un des poids lourds de ce championnat, le CSS à Sfax, et l'un des clubs en panne de résultats et qui se fait pas généralement dans la dentelle à domicile, la JSK. Deux rendez-vous cruciaux pour Mohamed Temri qu'il va essayer de bien négocier car, en cas de deux faux-pas successifs, l'OSB pourrait se retrouver en mauvaise posture et bien des choses pourraient alors changer. Y compris son avenir à la tête des olympiques.