Le sociétaire du Red Star a les moyens de faire carrière en sélection Le joueur n'est pas passé incognito. Le sociétaire du Red Star, convoqué dernièrement par Henry Kasperczak pour le match des éliminatoires de la CAN 2017 face à Djibouti, n'a pas perdu de temps pour se mettre en évidence et attirer les regards. Même s'il dispose d'un gabarit moyen et qui ne paie pas de mine, Naïm Selliti, qui aurait un lien de parenté avec Mohamed Selliti, l'ex-international de l'OB, du ST et du CA, est un très bon footballeur. Son point fort, diriez-vous? Il est certainement d'ordre mental, puisqu'il s'est rapidement fondu dans le moule. Selliti a su saisir sa chance. Pour une première titularisation en équipe de Tunisie, le nouvel international a su se mettre au service du onze national. Il fut à Djibouti le meilleur élément en ouvrant le score puis en étant derrière les deux autres buts de la sélection. Technique et sens du but Naïm Selliti est un pur produit de l'Olympique de Marseille. Il est né dans la cité phocéenne en 1992. Footballeur talentueux, il a vite fait d'intégrer le centre de formation de l'OM. Face à une rude concurrence, il a dû plier bagage et mettre le cap sur Sedan puis le Paris Football Club. Aujourd'hui, il fait les beaux jours du Red Star, à tel point que ses prestations ne restent pas sans échos. En France, Lille et Montpellier en Ligue 1 veulent s'attacher ses services. Tout comme Nice d'ailleurs, la révélation de la saison. Selliti est aussi courtisé par le Club Africain. Des pourparlers ont été engagés avec lui et avancent bien selon une source de l'entourage du club de Bab Jedid. La concurrence avec les clubs français sera rude. Le nouvel international tunisien est doté d'une bonne technique et du sens du but. Il sait aussi distiller une dernière passe, la passe décisive comme on le souligne dans le jargon du football. Si on a pensé à lui au Club Africain, c'est sans doute pour combler le départ confirmé de Saber Khalifa au Qatar. Selliti qui évolue sur le couloir pourrait être le bon remplaçant de Khalifa. Slim Riahi devra encore casser sa tirelire pour l'enrôler. Sait-on jamais?