En plein championnat d'Afrique, le président fédéral Aref Belkhiria a dressé un état des lieux du rugby national. A l'occasion du déroulement du championnat d'Afrique des nations (zone I) qualificatif pour la poule A, Aref Belkhiria, président de la FTR, a tenu avant-hier à Monastir un point de presse où il a fait le check-up de ce sport olympique en Tunisie. «Depuis notre accession à la tête de la fédération, nous nous sommes attelés à restructurer le rugby afin de lui redonner son prestige d'antan. Certes, nous avons raté notre qualification pour Rio lors des deux tournois de repêchage à Monaco et à Dublin. Je suis quand même comblé par le jeu présenté par nos joueurs. Nous avons actuellement deux équipes d'avenir. Nous visons à retrouver l'élite par une qualification afin d'affronter le Sénégal pour un match à quitte ou double. Avec un staff technique national très compétent et une DTN ambitieuse, nous avons progressé à pas de géant pour une structuration scientifique de notre sport. Nos objectifs seront la formation, le rugby scolaire, installer des entraîneurs régionaux à travers toute la République, la mise en place d'une élite susceptible de représenter dignement le rugby tunisien. A mon avis, il faut développer le rugby à 7 parce qu'il est moins coûteux. Une qualification aux prochains championnats du monde et aux Jeux olympiques reste plus accessible. Nous possédons d'ailleurs le potentiel. Il nous revient de l'exploiter à bon escient dans toutes les régions du pays. Actuellement, nous comptons 35 clubs de rugby à travers la République. Il faut en créer davantage. Nous sommes néanmoins satisfaits de l'apport de plusieurs bacheliers pour le rugby. Il faut encore travailler davantage. Nous avons tout le temps nécessaire afin que le rugby tunisien retrouve son identité et son prestige», conclut Aref Belkhiria.