Le GST tient sa 3e édition en mettant le paquet sur certains talents à la recherche d'une place au classement ITF junior Le Gazelec Sport de Tunis (GST) va organiser son 3e ITF junior du 1er au 6 novembre. Un événement important pour le club qui incarne l'image d'un club qui s'est bien développé ces dernières années pour constituer un «fournisseur» de jeunes de qualité et un espace de formation et de loisirs pour ceux qui aiment le tennis. Le club a tenu un point de presse en son siège en présence de Anis Besbès, président du club, Samira Khelil, présidente de la section tennis au GST, ainsi que des membres du bureau directeur. Selma Mouelhi, présidente de la FTT, a été présente elle-aussi à cette conférence de presse. La présentation du tournoi et les préparatifs du club ont été les points essentiels traités. Pourquoi le grade 5 ? Pour A. Besbès, «le GST, en tant que club notoire dans le sport tunisien, organise sa 3e édition du tournoi ITF junior. Nous avons eu la confiance de la FTT pour organiser cet événement. Notre club, bien que nous n'ayons plus droit à la dotation de la Steg, fait de son mieux pour tenir ses engagements sportifs et en premier lieu le tennis». De son côté, Salma Mouelhi a dit que «le choix d'un tournoi ITF junior grade 5 est dicté par l'ITF selon le classement de nos jeunes. On avait le droit à 5 tournois, maintenant on va vers 12 tournois à répartir entre les clubs qui veulent initier les joueurs tunisiens au classement et leur permettre d'apprendre. On a intérêt à multiplier ces tournois». Plus de 120 joueurs seront présents, plus de 30 pays représentés avec des tableaux simple et double garçons et filles. «Ce genre de tournoi est utile pour nos jeunes joueurs qui manquent d'expérience et qui ont besoin de jouer face à des joueurs qui leur sont équivalents. C'est important pour débuter sur le circuit. Le GST organise ce tournoi pour aller loin dans le tableau final avec l'espoir pour les prochaines années d'organiser des tournois d'un grade supérieur», comme l'a dit Moëz Hchaïchi, directeur technique de la GST. Ses effets... Des courts en surface dure, une ambiance sympathique et bonne pour jouer au tennis, c'est comme ça qu'on peut décrire le GST. Pendant une semaine, le club va se transformer en un lieu de compétition, mais aussi un lieu où on parlera de tennis et d'apprentissage pour les jeunes joueurs tunisiens. Faute de relève de qualité en termes de quantité surtout, il est temps de reprendre les choses et de jouer le maximum de tournois ITF junior pour les 14 ans et plus en Tunisie. Ça va aider d'abord les clubs à acquérir le métier et le savoir-organiser, mais aussi pour se développer (infrastructure, savoir technique...). C'est aussi l'occasion pour les joueurs de faire leurs premiers pas sur le circuit. C'est même très important pour l'image de notre pays vu que ce sont des tournois internationaux et qui transmettent l'image et la stabilité du pays et de la capacité de l'Etat à gérer ses devoirs sportifs. «Nous comptons beaucoup sur la réussite de notre tournoi. Les détails de l'organisation sont fignolés et le GST est fin prêt pour vivre une semaine de pures sensations de tennis. La médiatisation sera le premier atout pour tenir notre pari», a dit Samira Khelil, présidente de la section tennis à la GST. Côté invitations au tableau final, Nour Damergi et Feriel Mahbouli vont avoir deux invitations, en attendant d'arrêter les autres bénéficiaires.