Elue nouvelle présidente à la tête de la FTE, Zeida Doghri affirme que son premier objectif consiste à promouvoir l'escrime et encourager les jeunes passionnés à pratiquer cette discipline dans les différentes régions du pays. L'ancienne escrimeuse ZeidaDoghri a été élue à la tête de la Fédération tunisienne d'escrime pour le mandat 2016-2020, lors de l'Assemblée générale élective tenue jeudi dernier. Les travaux de l'Assemblée se sont déroulés en présence de 12 clubs et associations affiliés et deux listes candidates : la liste de ZeidaDoghri et celle de Lotfi Ammar. Déclarée en position favorable pour remporter les élections, la liste de Zeida Doghri a dominé la course vers la FTE en obtenant 27 voix contre 14 pour son adversaire Lotfi Ammar. Le nouveau bureau fédéral sera ainsi composé des membres suivants: Zeida Doghri (présidente), Noureddine Robbana, Tijani Abdennasser, Salah Ferjani, Samia Marrouki, Abdallah Gharbi, Lamjed Jmal, Imane Drissi, Samir Khlifi, Yosra Baweb, Takwa Sakma et Rim Boubakri. Prenant la parole, la nouvelle présidente Zeida Doghri a dévoilé ses principaux objectifs dans sa nouvelle aventure à la tête de la Fédération tunisienne d'escrime : «Je suis très heureuse d'avoir remporté les élections. Nous avons travaillé dur depuis deux ans pour rassembler un noyau composé de 12 membres ayant une expérience professionnelle et un grand intérêt pour développer l'escrime tunisienne à l'échelle internationale et mondiale. Outre l'insuffisance des moyens financiers, on souffre aussi d'un manque d'adhérents au niveau de la FTE. Avec seulement 12 clubs d'escrime affiliés à notre fédération et 600 licenciés, on n'arrive jamais à encourager les jeunes à pratiquer cette discipline, et c'est pour cette raison que nous devons déployer plus d'efforts pour faire face à ce grand problème. La Tunisie dispose d'un vivier de jeunes escrimeurs passionnés qui veulent briller et s'améliorer, alors nous sommes appelés à les encourager plus et les encadrer. Notre projet avec le ministère de la Jeunesse et des Sports consiste à cibler ce sport dans les différentes régions du pays. De plus, et vu les résultats obtenus cette année lors des Jeux olympiques de Rio et l'émergence de l'escrimeuse Inès Boubakri sur la scène olympique, cette discipline devrait être popularisée et mise sur un pied d'égalité avec les autres sports. Aujourd'hui, on est tous censés promouvoir ce sport et tout faire pour améliorer sa situation. Cela confirme qu'un grand chantier nous attend. Nous devons assumer cette lourde responsabilité avec abnégation et toute la rigueur souhaitée».