Le CSS a allié la manière au résultat. Le match parfait en somme Le CSS n'a pas manqué l'opportunité d'assurer, à côté de la victoire, une belle avance au score sur son opposant direct au stade des seizièmes de finale de la coupe de la CAF. La supériorité technique et tactique, manifestée tout au long des débats, lui a permis de faire le break, sur un score qui se passe de tout commentaire... Réussir à marquer cinq buts, tout en parvenant à préserver la virginité de ses filets constitue par ailleurs un bon signe pour le match retour contre son opposant du jour, Young Sport Academy en l'occurrence, prévu samedi prochain à Douala. Cet avantage, le CSS le doit surtout à l'expérience consommée de ses éléments. Pour une fois, depuis quelque temps, l'ensemble n'a pas été aussi complémentaire et aussi appliqué dans ses manœuvres, en s'appuyant surtout sur des automatismes bien ficelés. Le mérite lui revient absolument pour avoir été ponctuel dans ses multiples mouvements, aussi bien offensifs que défensifs. C'est bien à ce niveau que la différence s'est fait sentir entre les deux équipes. Déjà, dès la 9e minute de jeu, le CSS a réussi à prendre l'avantage au score, suite à une belle opération offensive, à laquelle Mahjebi, Amdouni et Hannachi ont pris part, procurant l'occasion à Walliou N'doye de prendre à défaut le gardien adverse. C'en est parti pour un festival offensif qui s'est clôturé par un cinquième but que le même N'doye parapha sur une superbe reprise de près, à la 77e minute de jeu. Métamorphose Entre-temps, ce sont Karim Aouadhi (suite à deux penalties consécutifs à deux fautes commises par la défense adverse dans sa zone), Alaâ Marzoughi et de nouveau N'doye, qui ont consolidé l'avantage au score de leurs couleurs. Faut-il préciser à cet égard que le retour de Ben Salah à l'axe défensif, et surtout Maher Hannachi, comme relayeur, a grandement participé à cette métamorphose relevée dans la manière d'évoluer de l'ensemble. Et puis, le souci de se reprendre de la cuisante défaite essuyée au cours de la précédente journée du championnat, disputée à Métlaoui face à l'équipe locale, a aussi constitué un stimulant pour apaiser la tension de la rue sfaxienne... Ce que Karim Aouadhi n'a pas manqué de préciser à l'issue du match, en affirmant que la victoire est venue au bon moment pour surseoir à certains accrocs de parcours, et surtout mettre du baume au cœur des «fans» sfaxiens, encore traumatisés, a-t-il souligné, par les événements qui viennent de peser sur la rue sfaxienne, en référence aux différends qui opposent le CSS à la FTF. Réticences... Clausen, l'entraîneur de l'équipe, ayant pour sa part du mal à poursuivre sa mission, pour des raisons inhérentes à l'homologation de ses diplômes avec ceux reconnus par la Fifa, aurait manifesté son intention de rendre le tablier. Ses jours, selon une source qui a préféré garder l'anonymat, sont comptés s'ils n'ont pas pris fin hier. Affaire à suivre. Samedi dernier, Clausen a refusé de prendre part au point de presse d'après-match, tout comme son adjoint, Anis Jerbi, préférant garder le silence quant à leur avenir avec le club, en attendant de trancher définitivement le malentendu concernant la licence technique du premier entraîneur de l'équipe.