Après deux résultats probants, les Tataouinis sont en mesure de continuer sur leur lancée En grappillant quatre points très précieux lors des deux premiers matches du play-out (nul face à la JSK à Kairouan et victoire sur le CSHL à Tataouine), le jeune entraîneur de l'UST, Ahmed Dridi, est en droit d'être satisfait et heureux. «Nous n'espérions pas — il faut l'avouer — un départ aussi rassurant, confie-t-il. Le play-out est une épreuve très difficile et très éprouvante au niveau mental pour les huit équipes sans exception, toutes sous forte pression. Nous avons chaque fois affaire à un match de coupe, un match couperet qui se joue la plupart du temps sur un petit détail et dont le sort demeure inconnu et indécis jusqu'à la toute dernière minute. Face aux Hammamlifois, nous avons ouvert le score mais, faute d'avoir fait le break malgré le bon nombre d'occasions que nous nous sommes créées, nous avons failli concéder le nul à la 91e minute, sans cet arrêt miraculeux de notre portier Naïm Mathlouthi suite au penalty accordé au CSHL et tiré par Chiheb Zoghlami. Ce succès, qui, heureusement ne nous pas échappé, nous permet d'aborder les autres rencontres non pas avec le vent en poupe, c'est un peu excessif, mais avec un capital-points et un capital-confiance très importants. Ainsi, nous entamerons la partie avancée de cet après-midi devant l'ESZ avec sérénité, ce qui nous aidera énormément dans sa gestion et accentuera nos chances d'aligner un troisième résultat positif». Une défense de fer et une attaque de feu Ce n'est pas par hasard si l'UST de Ahmed Dridi confirme et rassure match après match. L'ensemble tataouini est des plus solides et des plus aguerris dans le groupe du play-out grâce à une défense en béton mise en confiance par un Naïm Mathlouthi drôlement sûr de lui et imperturbable sur sa ligne de but, donnant de l'assurance à sa ligne arrière composée de Khalfa, Jendli, Chaâbani et Farès. Grâce aussi à une ligne avant très forte au niveau de la création de jeu et de la concrétisation, avec le trio de feu Seïfeddine Jerbi, Mohamed Ali Abdessalem et le Mauritanien Mohamed Abdallah Soudani. Solide derrière, redoutable devant, l'UST est capable de tous les exploits. Y compris à Zarzis même.