Avec un peu plus de réussite, le CSS aurait goûté à la victoire Complexe 7-Novembre de Zarzis. Pelouse en bon état. Temps lourd. Public nombreux. Arbitrage de M. Souiden Lyès, assisté par Hassani Béchir et Bitouta Mohamed. ESZ-CSS : 0-0. ESZ : Ben Ayoub, Reguei, Ksaïri, Kofi (Nebhani 71'), Ben Slimène, Diakité, Mhedhebi, Jbali, Oueriemmi (Slama 62'), Bouchaâla (Chaïbi 80'), Yacoba Diarra CSS : Khalloufi, Gharbi (Hammami 60'), Bergaoui, Abbès H., Zaïem, Yussofo, Younès, Idrissa (Galbi 85'), Abbès A., Rouid, Ogba (Aloulou 60') L'enjeu était de taille pour les deux équipes. Les «Sang et Or» du Sud ne voulaient pas décevoir leur public et améliorer leur capital-points, alors que les Sfaxiens voulaient profiter d'une victoire pour s'approprier la première place au classement. Après une minute de recueillement à la mémoire de la mère de Massaoud Jertila, directeur du complexe 7-Novembre de Zarzis, la partie a débuté avec une légère domination des visiteurs. Yussofo et F. Gharbi ont multiplié les montées offensives sur les deux ailes, créant le surnombre dans la zone adverse dès le début, mais leurs centrages n'ont pu parvenir à Hamza Younès et Idrissa, bien marqués par Kofi et Ben Slimène. En face, l'ESZ n'a pas paniqué. Elle a gardé son sang-froid, se contentant de défendre et effectuant parfois des contres sans danger. Au fil des minutes, le rythme de jeu a baissé de part et d'autre. A la fin de la première demi-heure, Idrissa a repris de la tête un service bien botté par F. Gharbi mais Ben Ayoub était vigilant lors de la réception. La riposte des locaux ne tarda pas. Une première manœuvre est déviée en corner et une deuxième se termine par un tir croisé de Yacoba à droite de Khalloufi. Ces deux actions ont donné des ailes aux Zarzissiens. La balle a commencé à circuler avec fluidité et les spectateurs ont eu droit à du beau jeu pendant une bonne dizaine de minutes. Domination stérile Dès le retour des vestiaires, le CSS a cherché à surprendre son adversaire. A la 53', Idrissa échappe à la surveillance de son vis-à-vis et se présente seul face à Ben Ayoub qui sauve in extremis. Peu de temps après, Hamza Younès ne fait pas mieux, quand son puissant tir est contré par le gardien espérantiste. La défense des locaux se dépense à fond et résiste avec acharnement. Kofi en paie la facture lors de l'une de ses interventions. Il perd connaissance et est transporté d'urgence à l'hôpital. Les changements effectués par les deux entraîneurs n'ont pas changé la donne. Et on a assisté au même scénario. Ben Ayoub, très sollicité, s'en est sorti avec brio alors que Khalloufi, en face, a passé un après-midi calme.