Pour le président du CSHL, il est temps de tirer la sonnette d'alarme et de réagir devant l'ampleur et la gravité de la crise financière. «Ce qui est désolant, c'est que ce genre de handicap lié directement à l'insuffisance de ressources financières vient de toucher la plupart des clubs, non seulement ceux qui sont en train de cravacher dur pour sauver leurs places parmi l'élite, mais aussi ceux qui jouent pour le titre. Alors, c'est le moment de tirer la sonnette d'alarme et réagir devant l'ampleur et la gravité de ce phénomène. Sinon, je suis sûr que le football tunisien va bientôt perdre ses meilleurs clubs formateurs comme le CSHL, la JSK, l'OB, l'ASM et le ST. Ce sont des associations sportives qui souffrent depuis un bon moment d'une crise financière aiguë pour ne pas dire qu'ils sont en voie de disparition. De plus, ces manquements aux engagements ne pouvaient que créer de gros problèmes financiers et perturber le parcours et compliquer la situation des clubs surtout ceux qui espèrent assurer leur maintien en ligue 1. En tant que président du CSHL, je comprends très bien la position des joueurs qui ont refusé de s'entraîner pour exiger le versement de leurs salaires. Ce qui est utile de préciser, c'est que le bureau directeur actuel du club est soucieux d'honorer ses engagements financiers. Cependant, il est également victime de l'incapacité de plusieurs parties de respecter leurs obligations envers le club, ce qui a envenimé la situation. Savez-vous que le CSHL est l'unique club qui ne touche que seulement vingt mille dinars de subventions venues de la municipalité d'Hammam-Lif. Alors que les autres équipes bénéficient d'un soutien qui dépasse le montant de cent mille dinars. Donc, ce n'est pas de notre faute. Nous n'avons épargné aucun effort pour trouver des solutions idoines pour nous en sortir. Nous avons frappé à toutes les portes mais sans aucune réponse. Le pire, c'est que nous attendons encore le versement de la première tranche, prévue début mars, de la subvention du ministère de la Jeunesse et des sports et qui est de l'ordre de cent cinquante mille dinars pour les clubs de ligue1. Ajoutons à cela le contrat avec la société Promosport qui devait être renouvelé en janvier après l'engagement de la ministre lequel engagement n'a pas été jusqu'à ce jour signé et c'est un manque à gagner de deux mille dinars. On attend aussi de voir certains sponsors et hommes d'affaires de la région tenir leurs promesses ainsi que la conclusion de contrats de sponsoring pour sortir de cette passe difficile. A mon avis, je pense que l'aide des autorités locales et des recettes des droits de retransmission télé sont la seule sortie de crise pour l'heure actuelle après le rétrécissement des subventions de la tutelle. Pour conclure, cette crise financière touche quasiment tous les clubs et je compte beaucoup sur l'attachement des joueurs à leur équipe et leur compréhension pour trouver une issue rapide à cette situation».