Signature d'une convention entre le ministère de l'Education et l'Inlucc. Le ministre de l'Education par intérim, Slim Khalbous, et le président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), Chawki Tabib, ont procédé, lors d'une cérémonie organisée, jeudi au siège du ministère de l'Education, à la signature d'une convention de partenariat et de coopération visant à renforcer la concertation et la coordination entre les deux parties en vue de lutter contre la corruption, conformément aux procédures en vigueur. Dans une déclaration aux médias, le président de l'Inlucc a souligné que cette convention, qui s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, prévoit une meilleure coordination entre les deux parties concernant le traitement de certains dossiers ou cas de soupçons de corruption au sein des établissements relevant du ministère de l'Education. Selon Tabib, le document prévoit de demander aux cadres du ministère de l'Education de proposer des idées et des suggestions pour amender et développer certains textes réglementaires relatifs à la lutte contre la corruption. Il s'agit, en outre, a-t-il dit, de créer un nouveau mécanisme de lutte contre la corruption, baptisé «Modèles d'intégrité». Le principe, a-t-il expliqué, est de soumettre un ou plusieurs établissements relevant du ministère de l'Education à un programme de mise à niveau afin d'en faire un modèle à suivre. Cet accord, a-t-il dit, revêt un aspect particulier étant donné que l'adhésion de l'ensemble de la famille éducative à la guerre contre la corruption constitue un grand acquis et un fort indicateur pour gagner cette guerre. De son côté, le ministre de l'Education a déclaré que la lutte contre la corruption à moyen et à long terme ne pourra aboutir qu'avec la participation de l'école à cette bataille.