Le jeune Tunisien remporte deux tours avant de s'incliner en quarts. Encourageant ! Bonne et honnête participation de notre jeune Aziz Dougaz au tournoi future F10 en Belgique (15.000 dollars de dotation). Pris par ses études universitaires aux Etats-Unis, Aziz Dougaz a profité d'une tournée parrainnée par l'ITF, pour retrouver la compétition officielle et gagner quelques points ATP. C'était une participation honnête dans la mesure où le Tunisien a gagné deux matches : le premier face à Rio Noguchi 7/5 et 6/4 et le deuxième face au Belge Germain Gigoumon, tête de série n°7 du tournoi, 6/3 et 7/6. En quarts de finale, Dougaz, épuisé par ses efforts, a cédé devant le Belge Julien Cagnina, 4e tête de série, 6/1 et 6/2. Ce genre de tournoi est indispensable pour aguerrir le niveau de Dougaz et des autres joueurs tunisiens mal encadrés et à court de moyens financiers. Ils n'ont que leurs parents ou les programmes de l'ITF pour pouvoir participer à des futures à l'étranger. Arbitres : la grève continue L'affaire des arbitres tunisiens qui font la grève (c'est leur plein droit!) continue de faire l'actualité. Le problème n'est pas résolu avec le bureau fédéral qui a choisi (on ne sait pour quelle raison) l'escalade et la politique rigide. Au lieu de négocier, de faire des concessions de part et d'autre, l'institution fédérale ne sait pas (et ne veut pas) résoudre ses problèmes internes. On ne peut pas imaginer une saison sans arbitres, d'autant que les arbitres tunisiens, compétents là où ils débarquent, contestent des mesures et des interférences qui les dérangent dans leur travail. La réunion entre un groupe d'arbitres et le bureau fédéral n'a pas apporté grand-chose. La FTT a choisi, semble-t-il, la voie des sanctions. Jusqu'à aujourd'hui cette grève se poursuit, les arbitres réclament haut et fort leurs droits et refusent la politique du bureau fédéral à leur égard. Où va-t-on? Les tournois et les compétitions se déroulent sans arbitres, et une solution raisonnable, qui se base sur la négociation, semble très loin. Les arbitres ne comptent pas s'arrêter là. Qu'en pense la FTT?