Les Stadistes ont dû attendre la troisième journée pour remporter leur première victoire. La troisième fut la bonne. Mohamed Kouki et sa bande ont dû patienter jusqu'à la troisième journée du championnat pour goûter à leur première victoire. Un succès sans bavure devant le Club Africain. Vendredi dernier, le Stade Tunisien a laissé son empreinte dans le match. Il y a des signes qui ne trompent pas. Nous commencerons par l'entraîneur. Cette fois, les dirigeants stadistes ont fait le bon choix pour engager Mohamed Kouki. Voilà un entraîneur qui se passe de toute présentation en dépit quelquefois de son manque d'humilité. Mais Kouki a encore donné la preuve qu'il connaît plus que quiconque le Club Africain et qu'il en est devenu la bête noire. Personne ne peut oublier les malheurs des Clubistes face à l'ES Métlaoui du temps où Mohamed Kouki entraînait les «Miniers». Le coach a récidivé avec le Stade Tunisien après quoi son équipe eut perdu son premier match de la saison face à Métlaoui et fut tenue en échec par le Club Sportif Sfaxien lors de la seconde journée. L'empreinte de Mohamed Kouki est donc visible. Le Stade Tunisien joue bien, même s'il manque parfois de chance. Comme ce fut le cas lors de la première journée face à Métlaoui quand Youssef Fouzaï avait raté un penalty et que le match a pris une autre tournure avec la défaite des Stadistes. Lors de la seconde journée, le ST, mené à la marque, a réussi à égaliser en fin de match. Ce qui dénote de la force de caractère des joueurs qui n'abdiquent pas et ne baissent pas les bras. Force de caractère On a revu cette force de caractère des Stadistes face au Club Africain. Les Bardolais ont ouvert le score et même s'ils furent rejoints rapidement à la marque, ils ont refait surface pour marquer un second but et gagner. Outre cela, les dirigeants du club du Bardo n'ont pas fait les erreurs des saisons écoulées. Cette fois, les recrutements furent ciblés. Le Stade Tunisien a gagné cette saison un duo en or en les personnes de Youssef Fouzaï et Ahmed Hosni, les deux ex-fers de lance du Stade Gabésien. Ce duo a pratiquement métamorphosé le jeu de l'équipe du Bardo. Avec un peu plus de chance, Ahmed Hosni aurait pu réussir un doublé et crucifier le Club Africain. Néanmoins, le Stade Tunisien a eu logiquement gain de cause. Il en résulte que les «Rouge et Vert» ont prouvé qu'ils peuvent donner le tournis aux meilleurs et seront des trouble-fêtes cette saison. La relégation en ligne 2 a été un mal pour un bien. Ne dit-on pas qu'il faut reculer pour mieux sauter? C'est assurément le cas du Stade Tunisien. Les joueurs de Mohamed Kouki ont les moyens de faire bonne figure et de réussir un classement digne de la stature du club.