«La raison en est la multitude de dossiers inscrits à l'ordre du jour du Conseil», a expliqué le porte-parole du Conseil supérieur de la magistrature Imed Khaskhoussi, porte-parole du Conseil supérieur de la magistrature, a indiqué que le conseil de l'ordre judiciaire, réuni vendredi, n'a pas tranché la demande de la justice militaire de lever l'immunité du magistrat et ancien ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli. «La raison en est la multitude de dossiers inscrits à l'ordre du jour du conseil», a expliqué Imed Khaskhoussi dans une déclaration à l'agence TAP. Il a précisé que le Conseil de l'ordre judiciaire a reporté l'examen de cette question à une prochaine séance dont la date sera annoncée ultérieurement. Réuni mercredi dernier, le Conseil de l'ordre judiciaire a reporté l'examen de la levée de l'immunité de Najem Gharsalli du fait que «l'ordre du jour n'est pas épuisé». Le conseil s'était réuni la semaine passée sans parvenir à trancher la demande émise par la justice militaire de lever l'immunité de l'ancien ministre de l'Intérieur. Début décembre, la justice militaire a transmis au Conseil supérieur de la magistrature une demande pour la levée de l'immunité de Gharsalli. Le Procureur général de la direction militaire avait indiqué le 3 novembre dernier que Gharsalli a été entendu par le juge d'instruction en tant que témoin, en sa qualité d'ancien ministre de l'Intérieur, sur fond de l'affaire d'atteinte à la sûreté de l'Etat impliquant l'homme d'affaires Chafik Jarraya. Gharsalli a été démis de son poste d'ambassadeur de Tunisie au Maroc fin octobre dernier sans que les motifs de cette décision ne soient donnés. Il avait été nommé à ce poste en février 2016, un mois après avoir quitté le gouvernement de Habib Essid dans le cadre d'un remaniement ministériel.