En dépit de la présence de Sfaxi, Besson, Chawat, Marzouki et Manuchu, les deux équipes n'ont pas marqué La hantise de perdre et le manque de solutions offensives ont dominé les débuts dans ce classico, entre le ST et le CSS, deux formations offensives à souhait, mais la précipitation et l'angoisse d'encaisser un but ont été fatales pour les deux équipes qui ne se sont pas fait de cadeaux pendant ce match assez monotone. En tenant en échec le leader de la Ligue 1, le Stade de Mohamed M'kacher a laissé entrevoir de belles choses face au CSS. Sans Jassem Khmiri, la formation stadiste a été assez équilibrée dans ses trois lignes. Le milieu de terrain composé d'un quatuor de choc, à l'instar de Junior, Jelassi, Hadda et Khadhraoui, a réussi à bloquer les manœuvres sfaxiennes par un pressing constant sur les joueurs sfaxiens. L'obsession du résultat a été déterminante pour le sort de la rencontre. Avec son 4-3-2-1, le ST a réussi à battre le CA et à tenir en échec l'EST et maintenant le CSS. Tout a été parfait dans le camp sfaxien, sauf l'attaque qui n'a pas encore retrouvé ses repères. Dans le camp stadiste, Sfaxi, qui a fait bonne impression au début de la compétition, est transparent et incapable de renouer avec les buts depuis quatre matches. C'est trop pour un buteur. Il a fallu la rentrée de Besson pour que le ST devienne menaçant mais c'était trop peu pour battre une équipe sfaxienne rigoureuse et bien appliquée en défense à l'image de son gardien Dahmane qui, en est à son 5e match sans encaisser de but. Certes, le ST n'a pas gagné mais il n'a pas perdu. Le partage des points avec le CSS est synonyme de victoire. Le CSS avait du cœur Le CSS a réalisé un résultat vierge pour la première fois face au Stade Tunisien, le mérite des Sfaxiens était de réaliser une bonne entame de championnat sans aucune défaite. Au Bardo, les deux compartiments défensif et milieu de terrain étaient vigilants et clairvoyants. Mais c'est au niveau de l'attaque que les Sfaxiens ont péché, seraient-ils fatigués ou la stratégie de Krol est-elle devenue incohérente et trop exposée pour ses adversaires? C'est ce qu'on a retenu dans ce match. En effet, en dépit du retour de Sokari, la formation sfaxienne a trouvé beaucoup de difficultés pour imposer son jeu et sa maîtrise tactique. Certes, il y a eu plusieurs opportunités pour marquer mais ni Marzouki, ni Hamdouni, ni Manuchu, ni Chawat n'ont pu marquer, ce quatuor a été assez crispé et maladroit face au gardien stadiste Amdouni qui a réussi à annihiler les manœuvres sfaxiennes. Les deux arrières latéraux Mathlouthi et Jouini n'ont pas été adroits dans leurs centres. Ce duo a été aussi surveillé de près par Homri et Khadhraoui. Sans ses arrières latéraux, le jeu sfaxien devient orphelin et inefficace. L'énervement des camarades de Herzi a anéanti les espoirs de Krol qui ne s'attendait pas à cette résistance farouche de la part des Stadistes. Les rentrées de Manuchu et Hamdouni ont redonné quelques espoirs pour déverrouiller cette bonne défense stadiste. Mais en vain, l'ensemble sfaxien paraissait fatigué et jouait sans ressources offensives. Déjà, face au SG, le CSS a montré les mêmes lacunes que face du ST. Le CSS n'a pas remporté le match qu'il fallait gagner, et ce, en raison de la fatigue de ses joueurs.