Les études ont montré des réserves de plus de 200 millions de tonnes de phosphate de haute qualité très rare. Ces réserves ont été évaluées en laboratoire et une étude de faisabilité économique a été effectuée sur le plan industriel afin de déterminer le taux d'investissement, le coût de production et les projets d'infrastructure nécessaires à fournir, dont l'infrastructure routière et ferroviaire, la station d'assainissement et autres. Un dossier complet a été remis aux services concernés au ministère de l'Energie et des mines — actuellement ministère de l'Industrie — avec la tenue d'une série de réunions sans toutefois obtenir l'autorisation d'exploitation et connaître les causes de ce retard. Un tel projet pourrait avoir un impact considérable sur le plan économique de la région et contribuer à favoriser des emplois directs, soit près de 500 postes et plus de 1000 emplois indirects, selon les estimations de Hachifa. L'investissement nécessaire a été mobilisé pour exploiter la mine de Jedliane sur deux phases. La première d'une durée de 7 ans avec un taux d'investissement de près de 200 millions de dinars et une production estimée à 750 mille tonnes de phosphate concentré. Une deuxième phase à partir de la 8ème année d'exploitation, laquelle nécessitera un investissement supplémentaire de 170 millions de dinars pour une production de près de 1 million 500 mille tonnes de phosphate concentré, a ajouté Hachifa. Le coût des études de projet et d'exploration du phosphate, réalisées par des bureaux d'études étrangers, est de l'ordre de 20 millions dinars.