Circulez, il n'y a rien à voir pour le reste du contingent tunisien Décidément, le judo tunisien est en perte de vitesse et de repères sur le triple plan managérial, technique et même organisationnel. De quoi donner matière à réflexion fondamentalement rigoureuse et surtout scrupuleuse après la sortie catastrophique de nos champions Nihel Cheikhrouhou et Faïcel Jaballah, à l'exception de Snoussi. En effet, les 2 premiers cités ont raté pour la seconde fois leur participation au dernier grand chelem de Paris. Après cette déception de la part de nos représentants, il est urgent de revoir toute la stratégie du staff technique à l'égard de cette élite à 18 mois des prochains Jeux olympiques de 2020 de Tokyo. La judoka Nihel Cheikhrouhou (-78 kg) a été éliminée dès le premier tour par la Française Julia Tolofua, une illustre inconnue dans le judo mondial. De son côté, Faycel Jaballah (+ 100kg) n'a pas fait mieux, en s'inclinant dès son premier combat face au Roumain Uladut Simionescu. Snoussi sauve la mise Toutefois, Oussama Mahmoud Snoussi (+90 kg) a fait mieux que ses coéquipiers. Il a éliminé aux deux premiers tours le Ghanéen Victor Ahiavor et le Canadien Zachary Burt, avant d'être éliminé en 1/8e de finale par le numéro 2 mondial, le Hongrois Kriszlin Toh. Ce fut une bonne prestation de la part de Snoussi qui s'est racheté. Le bureau fédéral est censé revoir sa politique pour espérer la présence de nos judokas aux prochains Jeux olympiques 2020.