Le ministre britannique, chargé des affaires du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord, M. Alistair Burt, a qualifié les relations bilatérales entre la Tunisie et le Royaume Uni de « Bonnes relations » qu'il faut « développer davantage ». C'était lors de la conférence de presse, tenue mardi, à la Résidence de l'ambassadeur du Royaume Uni, à La Marsa, par le ministre britannique, en visite en Tunisie à l'occasion de sa première tournée au Maghreb. M. Burt a précisé que les deux pays s'engagent à mettre les jalons d'une coopération solide, notamment sur le plan économique. Il a, dans ce sens, indiqué que le Royaume Uni est « en train de travailler ardemment » pour impulser les échanges commerciaux avec la Tunisie qui représentent, actuellement, 4 pc du volume total des échanges commerciaux britanniques, et pour bâtir un partenariat efficient dans les secteurs de l'énergie et du tourisme, qu'il considère comme « deux points solides de la coopération ». La Tunisie, a-t-il souligné, oeuvre afin de promouvoir les relations bilatérales, en étant toujours plus ouverte à travers les innombrables mesures prises pour encourager les investisseurs et les expertises étrangères et, notamment, britanniques. Et d'ajouter : « en s'orientant vers l'économie immatérielle et en multipliant les incitations en faveur des investissements étrangers, votre pays a tous les atouts pour être un partenaire stratégique dans tous les domaines », mettant en exergue le climat de paix et de stabilité qui prévaut en Tunisie. M. Burt a, par ailleurs, fait remarquer que la Tunisie demeure une destination privilégiée pour les touristes européens, destination que son gouvernement ne manquera pas de promouvoir davantage auprès des anglais. S'agissant du secteur de l'énergie, le ministre britannique a indiqué que son pays consacre près de trois billions de dollars d'investissements dans le monde et que les voies seront, bientôt, ouvertes pour un partenariat tuniso-britannique dans la branche de l'énergie solaire. Il a, en outre, fait mention de la coopération dans le secteur de l'éducation, en louant le rôle de l'institution British Council, très active en Tunisie, laquelle a permis l'apprentissage précoce de l'anglais à deux millions d'enfants tunisiens. Volet politique extérieure, M. Burt a fait savoir que le gouvernement britannique partage avec la Tunisie une vision commune concernant plusieurs dossiers.