Alliant maîtrise et force de caractère, l'ESS s'est bien comportée pour s'adjuger méritoirement son deuxième trophée La fête était totale hier soir à la salle de Sidi Bou Saïd, show, émotion et spectacle étaient au rendez-vous. Le public nombreux a vibré au rythme soutenu des débats et n'a pas manqué de donner de la voix aux actions et aux combinaisons les plus spectaculaires. La rencontre ESS-CSS a été comme on s'y attendait passionnante. Et ce sont les Etoilés qui assuraient une excellente remontée après un début époustoulant des Clubistes de Sfax leur permettant de remporter le set inaugural (25-20). Rares ceux qui croyaient au scénario qui allait se produire. Le CSS est devenu progressivement incapable d'imposer son style de jeu : des services ratés, des attaques systématiquement contrées et des difficultés énormes au niveau de la défense arrière et à la réception. L'ESS commence à sortir de sa coquille et exploite convenablement la faille de l'adversaire : 11-9, 12-12, 22-21 et enfin 25-23. La perte de ce set a touché le moral des protégés de Foued Kammoun. Ajoutons à cela la blessure du passeur Samir Sellami qui a dû quitter le terrain au début du troisième set, sachant aussi que le contreur central Chaker Ghzal, blessé, a laissé un grand vide au niveau de la première ligne. Les Etoilés continuent à s'exprimer techniquement mieux et avec beaucoup de savoir-faire, les Clubistes de Sfax essayant de coller à la marque au moment où leurs adversaires ont pris le premier avantage (23-22). Walid Abbès et ses camarades ne lâchent pas prise pour sceller le sort de ce set (27-25). Le quatrième set fut une démonstration sahélienne malgré un début équilibré 6-6 et 8-8. L'ESS l'a emporté de belle manière et avec un mental d'acier (25-22). Dames : l'audace des Sfaxiennes Le match de Supercoupe des féminines a tourné à l'avantage du CSS face à l'US Carthage sur le score de trois sets à un. C'est le troisième trophée amplement mérité du CSS. Les équipières de Zohra Rihane, beaucoup plus inspirées et bien organisées, ont su gérer les péripéties des débats (25-9, 22-25, 25-16 et 26-24).