Trois matches, trois victoires, cinq buts marqués et aucun encaissé. Le bilan du Cameroun à la fin du premier tour est certes presque parfait, mais demande confirmation face aux robustes Angolais... Les Lions indomptables seront aujourd'hui aux prises avec les Palancas negras. Les Angolais n'ont inscrit que 3 buts au premier tour, tous sur balles arrêtées, ce qui semblent être leur force. Le capitaine Kali le reconnaît d'ailleurs : " On travaille beaucoup les coups de pied arrêtés et on a mis trois buts comme ça. Si on est forts dans ce domaine, c'est un avantage pour nous. Pendant que le sélectionneur Lito Vidigal vante "le mental de guerriers" de ses joueurs, son capitaine ne cache pas son optimisme : "Notre entrée en compétition a été plus difficile que prévu. Nous devons maintenant élever notre niveau de jeu. Chaque match est dorénavant un match couperet avec un vainqueur et un vaincu. J'ai bon espoir que nous répondions présents dans cette phase à élimination directe", a-t-il déclaré. Promesses camerounaises... Côté camerounais, le capitaine Bebey Kingue se remet de sa blessure et a évoqué la sérénité dans le groupe. Deux jours de balade et de relaxation ont relâché les muscles et catalyser le moral. Le sélectionneur Ndoumbe Bosso a eu le temps de régler le problème de marquage de Gérémie Sangong en défense centrale et amener l'attaque à plus d'initiative. Absents à Abidjan il y a deux ans, les Camerounais tiennent à marquer d'une empreinte particulière l'édition 2011 de la Chan et effacer la disette de l'équipe A depuis neuf ans. Ils ont montré qu'ils en ont les moyens en sortant sans éraflures du groupe C dit groupe de la mort. Les poulains du coach camerounais Ndoumbé Bosso qui, jusqu'ici, ont réussi un parcours sans faute (3 victoires, 5 buts marqués et aucun encaissé) croiseront ainsi le fer avec les Angolais pour une place dans le carré d'as. A noter que le vainqueur de cette confrontation jouera en demi-finale contre le vainqueur du match qui va mettre aux prises le pays organisateur le Soudan au Niger.