Chaque équipe n'a rien au fait de moins que les autres. Mais il faut savoir comment évoluer, comment se réhabiliter, comment pouvoir s'imposer Pour un bon nombre d'équipes, il ne suffit plus désormais de faire l'essentiel, mais d'aller bien au-delà. C'est-à-dire forcer le cours des événements. Que ce soit celles concernées par le titre, ou celles qui jouent pour le maintien, mais aussi celles qui ont quelque chose à prouver cette saison, l'évolution préconisée, et dans laquelle on risque cependant de subir les mêmes contraintes et les mêmes obligations, devrait forcément avoir une autre signification, un mode de fonctionnement complètement différent de ce qu'elles avaient pris l'habitude de laisser entrevoir. Quelque part, elles auraient besoin d'un autre style de jeu et surtout d'une marge de manoeuvre plus libérée, plus épanouissante et plus efficace. Des clubs comme le CA et l'ESZ, l'USM et le ST, la JSK et le CSS ont en tellement besoin qu'ils renvoient, dans leur version actuelle, l'image d'équipes en perpétuelle recherche dans leur jeu et dans leurs repères, dans leur raison d'être et dans leurs différentes implications. Dans son déplacement à Zarzis, le CA devrait assurément réclamer une véritable diversité dans son jeu, tout en préconisant le courage et la volonté de refuser les issues faciles et de courte durée. Ca ne peut être que le grand projet d'une équipe concernée par le titre. Zarzis risque cependant de ne pas être un adversaire facile. D'ailleurs, elle ne cesse de le prouver et de le proclamer bien haut. A Monastir, le ST sera lui aussi à rude épreuve, notamment devant la nécessité de rebondir. Il faut dire que le début de la phase retour n'a point été bénéfique pour l'équipe stadiste, contrairement à l'aller au cours duquel elle n'a pas d'ailleurs manqué d'impressionner. La même situation est vécue par l'USM, mais de manière différente, dans la mesure où en dépit d'un effectif franchement de valeur, l'équipe tarde encore à se faire un chemin. Ce n'est point le parcours "rêvé", mais il n'est pas exclu que les Monastiriens parviennent à réagir un jour ou l'autre. Une cause commune Des matches comme ceux opposant le CSHL à EGSG, l'OB à l'ESHS, ou encore ASK-CAB risquent de conditionner la position et le parcours des différentes équipes pour ce qui reste de la compétition. Chaque équipe n'a rien au fait de moins que les autres. Mais il faut savoir comment évoluer, comment se réhabiliter, comment pouvoir s'imposer. En un mot, installer une autorité fondée sur l'affirmation d'un tempérament et sur un capital confiance. Aucune équipe ne peut cependant y arriver sans disposer des conditions les plus appropriées. La JSK, qui affronte le CSS, semble montrer la voie. Nous serions tentés de dire même qu'elle donne l'exemple, notamment à travers ce qu'elle ne cesse de confirmer d'un match à l'autre sur le plan du jeu et de l'application tactique. Le CSS ferait mieux de s'inspirer des méthodes et des approches kairouanaises, essentiellement devant l'inadaptation de certaines formules qui sont loin d'être convaincantes. D'ailleurs, lorsqu'on arrive à un certain degré de parfaite conscience, on ne peut être insensible à certaines considérations qui, par la force des choses, devraient engendrer un autre genre d'implication.De toute évidence, cela ne peut aussi que favoriser une constante remise en cause au moment où les responsabilités, les prises de conscience sont appelées à grandir chez l'équipe sfaxienne...