Les agents et cadres des forces de sécurité de Sousse ont porté, hier, des brassards rouges, pour protester contre la «campagne calomnieuse menée par le juge d'instruction du troisième bureau près le Tribunal de première instance de la région visant à altérer l'image des forces de sécurité et à leur imputer des accusations diffamatoires dans des affaires pénales». Dans un communiqué rendu public hier, le syndicat régional provisoire des forces de sécurité intérieure de Sousse dénonce «cette campagne qui prend pour cible tous les agents de sécurité sans exception». Le syndicat fait part, à ce propos, de son soutien aux agents détenus en prison et demande leur libération. D'autre part, le syndicat fustige les troubles et les actes de vandalisme survenus, récemment, dans la ville de Siliana et condamnent notamment les agressions commises contre des agents de l'ordre ainsi que l'incendie et le saccage des locaux et des moyens de sécurité. Ils stigmatisent, également, les troubles qui ont émaillé la rencontre de football entre le Club Athlétique Bizertin et le Club Sfaxien, à Bizerte, ainsi que les agressions commises contre les agents de sécurité et des biens publics et privés. Par ailleurs, les membres du syndicat font part de leur refus des actions menées par certaines parties et structures politiques pour imputer la responsabilité de tous ces événements aux forces de sécurité, exploitant en cela les médias et le silence de tous les partis politiques et du gouvernement provisoire.
