Connue pour être l'occasion privilégiée de sortir la ville hors de la monotonie et de l'indigence socio-culturelle, cette foire, qui se déroulera jusqu'au 8 mai, est un espace d'échange et de rencontre entre opérateurs, mais surtout entre producteurs et consommateurs. C'est aussi un espace où l'on peut joindre l'utile à l'agréable : l'occasion d'acheter moins cher tout en ayant plus de choix… Quel profil offre la foire cette année? Plutôt timide. Bien entendu, la conjoncture actuelle y est pour l'essentiel. Certes, les 300 stands sont tous occupés, mais cette année, et pour la première fois, la demande n'a pas dépassé l'offre. Ce qui n'a pas été le cas toutes ces dernières sessions. Cette année, il n'y a pratiquement pas d'exposition de plein air comme d'habitude. De plus, le commerce parallèle n'a pas raté l'occasion pour venir installer ses échoppes. Les avis sont partagés côté exposants. Il y a ceux qui estiment que ce n'est pas très prometteur. Et ils sont assez nombreux. Puis, il y a bien entendu ceux qui, comme l'administration des lieux, estiment que l'on est resté «dans les normes» côté nombre de visiteurs. D'autres encore prennent la chose avec philosophie. Ils invoquent la conjoncture et la bourse du consommateur. Ils estiment qu'il est tôt pour se prononcer… et puis, il y a les caprices de Dame nature.