Le professeur Yadh Ben Achour, président de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, a fait part de son étonnement de l'article publié, hier, à la "Une" et à la page 8 du quotidien La Presse, et intitulé "Report de la date des élections". Il a indiqué que cet intitulé n'est pas conforme à la teneur de l'entretien accordé au journaliste de ce quotidien. Le professeur Yadh Ben Achour a, d'autre part, précisé avoir déclaré "qu'il est très probable de reporter la date des élections de la Constituante" et que cette décision est du ressort du Premier ministre. Il a, par ailleurs, ajouté qu'il a évoqué dans cet entretien les difficultés pratiques et techniques qui entourent le déroulement de l'opération électorale, soulignant que l'Instance supérieure indépendante pour les élections n'a pas encore été élue. Le président de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution a relevé la contradiction manifeste entre la formulation affirmative de l'intitulé de l'entretien et la teneur de l'article. Ndlr : Quand tombe le point d'interrogation Vous l'avez deviné, il s'agit du titre de l'entretien avec M. Yadh Ben Achour publié hier par notre journal auquel manquait le point d'interrogation. En effet, et comme c'est précisé dans le texte, en réponse à la question «les élections seront-elles alors repoussées ?», M. Ben Achour n'était pas affirmatif. «C'est très probable», a-t-il répondu, en expliquant la complexité des procédures qui demandent beaucoup plus de temps. Toutes nos excuses auprès du président de l'Instance et auprès de nos lecteurs.