Le Stade Chtioui est en travaux et l'annexe de Radès réservée : un casse-tête au quotidien. Que la pelouse centrale du stade Abdelaziz Chtioui soit à la limite du praticable, ce n'est pas nouveau. Heureusement qu'on a pensé à faire des travaux pour redresser le gazon de la pelouse. Le problème est que le central du Chtioui sert de terrain d'entraînement pour l'équipe professionnelle en plus du fait qu'il abrite les matches à domicile de l'équipe marsoise. Une surexploitation qui a toujours eu des conséquences néfastes sur la qualité du gazon, et ce, malgré les tentatives d'embellissement vouées à l'échec. C'est que suite à chaque opération d'implantation de nouveau gazon, le terrain est exploité avant terme. Pire, il est surexploité faute d'annexe dédiée aux entraînements. On se contente du tartan A cause des travaux du Chtioui, l'équipe a dû avoir recours à l'annexe de Radès. Cependant, la direction du club n'a pas fait la réservation sur la durée des deux mois de la trêve. Et comme l'annexe de Radès affiche complet cette semaine, le staff technique marsois a été contraint de se rabattre sur le terrain en tartan du Centre de formation des jeunes footballeurs. Mais ce genre de pelouse peut s'avérer nuisible pour la santé des joueurs qui risquent des blessures. Pour cette raison, Gérard Buscher a donné quartier libre à ses joueurs hier. Auparavant, l'entraîneur marsois et son staff ont annulé une rencontre amicale qui devait se jouer face au CSHL mardi sur le terrain de Borj Cédria : «Le terrain est en mauvais état. Nous y avons déjà affronté les Hammam-lifois. Mais la pelouse de Borj Cédria est à la limite du praticable. Nous étions obligés de procéder par de longues passes en profondeur. Et puis, à quoi ça sert de disputer un match amical si le terrain ne permet pas de mettre en application les schémas tactiques travaillés à l'entraînement?! Franchement, l'infrastructure nous handicape sérieusement. Nous ressemblons de plus en plus à des SDF comme vous aviez titré dans votre journal», s'indigne l'entraîneur adjoint, Nizar Ghazouani. Une chose est sûre : embellir la pelouse centrale du Chtioui ne suffira pas. Il faut doter le stade d'une annexe pour l'entraînement.