Contre le ST au Zouiten, les Béjaois espèrent confirmer leur succès d'il y a une semaine devant l'ASG. Pour avoir été très difficile, acquis à la Pyrrhus, le succès (1-0) de dimanche dernier contre l'AS Gabès, un concurrent direct pour le maintien a été fêté comme une délivrance et une libération. «Cette victoire longtemps attendue nous permet d'abord d'abandonner la dernière place, ensuite de retrouver l'indispensable confiance. Mais attention, rien n'est acquis car on n'est pas encore à l'abri et il reste encore un long chemin à faire», prévient l'entraîneur Kamel Zouaghi qui en était à sa première sortie à la tête du club nordiste. C'est ainsi qu'un parcours du combattant attend les Cigognes d'ici la fin de saison. Déjà, cet après-midi dans l'enceinte du Zouiten qui va ouvrir ses portes après plus d'une décennie de black-out, c'est un Stade Tunisien ayant replongé dans la zone dangereuse qui les attend de pied ferme : 9e avec 20 points, quatre de plus seulement que l'OB, les gars du Bardo forment malgré tout, de l'avis de Zouaghi, «un ensemble coriace et capable de faire très mal devant. Leur potentiel offensif est redoutable avec les Sellami, Ben Ammar... Peut-être éprouvent-ils certaines difficultés au milieu de terrain ou en défense. Mais au final, ce mariage de joueurs d'expérience et de jeunes loups produit un ensemble capable de tous les exploits», constate le patron de l'OB. Sans Khemir ni Saïbi En fait, le premier souci auquel a été confronté le nouveau staff béjaois consiste en une recherche épuisante de ce que l'on peut qualifier de mise à niveau intégrale de l'effectif. «Nous avons aujourd'hui plusieurs groupes aux courbes de forme, physique notamment, disparates. Chacun d'eux est soumis à un travail spécifique. Et il s'agit de rapprocher ces entités de manière à ce qu'elles puissent avoir une tenue physique et de forme la plus proche possible. Il y a par exemple la bande des joueurs à un certain moment suspendus par le club ou relégués parmi les espoirs : Bachouche, Ratouli, Néji, Essifi. Il y a les blessés de longue date : Laâbidi qui a repris depuis trois matches et astreint à un travail à part, Mhamedi... Il y a les suspendus : Ben Sassi qui a pris six matches, Jelassi qui vient de reprendre. Bref, cette mosaïque n'est pas pour aider à présenter un ensemble homogène», souligne Kamel Zouaghi. Cette difficulté, l'Olympique va y être confronté à nouveau ce dimanche. En effet, Jemayel Khemir, qui a contracté une entorse grave à la cheville doit observer un mois et demi de repos, dont une vingtaine de jours de plâtre. De son côté, le latéral droit Bassem Saïbi manquera à l'appel pour troisième avertissement. Sabeur Mhamedi est toujours blessé, alors que Mohamed Laâbidi n'est pas au mieux après un coup pris contre la Zliza. Mohamed Ibrahimi ou Hichem Essifi remplacera, a priori, Khemir à la pointe de l'attaque. Mais le jeune Akram Amdouni pourrait créer la surprise en prenant cette place. Côté droit de la défense, Hamdi El Abdi serait aligné. Notons enfin que l'OB a effectué un stage de trois jours à la banlieue d'Ezzahra, avec entraînement à Radès et à Gammarth. Formation probable : Zidane-El Abdi, Wael Nefzi, Yaken, Nidhal Nefzi-Camara, Kethiri, Laâbidi, Jelassi-Guerbouj et Ibrahimi (ou Essifi).