Après Jabou, l'enfant du CSS, Chady Hammami, est un objectif urgent pour renforcer l'entrejeu. Cinq jours seulement séparent le CA des élections qui vont amener Slim Riahi à la tête du club, faute d'adversaire. Des élections qui se déroulent au moment où le club traverse une des périodes les plus douloureuses de son histoire. Des élections sans concurrence, ni de campagnes et contre-campagnes avec des résultats connus d'avance. Slim Riahi est aujourd'hui l'homme fort au Parc A et auprès du peuple «rouge et blanc», pourvu qu'il aide le CA à reprendre sa place et à couper avec la chute libre des deux dernières années. Même si les élections n'ont pas eu lieu, Riahi exerce déjà de fait. Son premier coup sur le mercato, c'est l'Algérien Jabou qui était à deux doigts de l'EST. Libre de tout engagement, Jabou n'a pas pu décliner l'offre du CA avec trois milliards en deux ans, un montant «effrayant» aux yeux des uns. Jabou, qui portera le numéro 19 la saison prochaine, est attendu pour donner du tonus et de la créativité à l'entrejeu «rouge et blanc». En annonçant la couleur avant même de commencer, le «futur probable» président clubiste a marqué son territoire. Chady Hammami, nouvelle cible En tout cas, il met la barre très haut, en attendant d'autres renforts. Selon nos informations, l'équipe de Slim Riahi est en contact très avancé avec Chady Hammami, encore un joueur libre, son contrat expire le 30 juin. Il peut signer avec qui il veut. Les dirigeants du CA (ou l'équipe de S. Riahi) sont décidés à ramener le milieu de terrain international du CSS coûte que coûte. L'offre est intéressante, d'après nos sources. L'objectif est de garnir l'entrejeu par des joueurs de valeur qui peuvent aider l'équipe à rivaliser avec les meilleurs. Dhaouadi, un nouveau contrat Restera, restera pas? Ce joueur, en baisse de forme flagrante depuis une année, est toujours le bienvenu, mais à quelles conditions, en fait? Le comité sortant de Jamel Atrous n'a pas réussi à lui renouveler son contrat pour diverses raisons. Mais il ne faut pas oublier que le joueur lui-même a rejeté toutes les offres tunisiennes et s'est attaché à rester au CA (après que les offres étrangères se soient évaporées!). Il y a un terrain d'entente entre Dhaouadi et ses nouveaux employeurs pour un contrat de 3 ans et un pactole qui dépasse les 500.000 dinars par an. Quelle suite? Mouihbi partout ! Voilà un joueur-phénomène qui aura perçu 8.000 dinars par mois pendant deux ans pour une heure de jeu! Un joueur à blessures éternelles et aux caprices interminables et qui a perdu toutes ses qualités après deux blessures. Ce n'est pas là le problème. Mouihbi n'a rien donné à son club, mais au contraire, il lui a manqué de respect avec une inquiétante démotivation. Malgré un contrat alléchant du comité sortant (alléchant par rapport à son niveau de forme). Mouihbi n'a pas donné signe de vie depuis. Il est, aujourd'hui, en dehors des plans de Slim Riahi de la nouvelle équipe dirigeante. Budget de 11 milliards Le budget clubiste pour la période allant de février 2011 à avril 2012 s'élève à 11 milliards environ. Vu le manque de recettes, le budget du CA présente un déficit à l'image des autres clubs tunisiens avec un montant conséquent de dettes et d'engagements financiers.