Sur les 35 athlètes ayant les minima requis, 5 resteront à la maison Dans deux mois, les sportifs handicapés du monde entier prendront d'assaut la capitale britannique pour disputer les Jeux paralympiques. Le rendez-vous des sportifs à besoins spécifiques aura lieu du 26 août au 9 septembre prochains juste après les jeux olympiques. Eh oui, quand on est sportif handicapé, on a droit à son épreuve olympique. Ces dernières années, la Tunisie est devenue l'une des nations qu'on compose avec, non pas chez les valides, mais chez les sportifs handicapés. Lors de la dernière édition de la joute paralympique qui a eu lieu à Pékin en 2008, nos athlètes ont obtenu 21 médailles: 9 or, 9 argent et 3 bronze. A Pékin, la délégation tunisienne a fait mieux que lors de l'édition précédente. En 2004, nos sportifs handicapés avaient ramené 18 médailles et un record du monde au 1.500 m, alors que les valides étaient revenus les mains vides de la capitale grecque. A Londres, les Tunisiens comptent perpétuer la tradition. Verdict le 7 juillet à Radès Durant le mois de mai, les athlètes du monde entier ont participé à différents meetings. De St Denis à Paris à Nottwill en Suisse, ils ont cherché à améliorer leurs performances. Walid Ktila, Ahmed Aouadi, Yassine Gharbi et Fathi Zouinkhi ont profité de ces dernières séances de rattrapage pour améliorer leurs minima A. Les 35 athlètes ayant les minima requis se donneront rendez-vous le 7 juillet prochain au stade d'athlétisme de Radès pour se départager. On retiendra les 30 meilleurs pour nous représenter à Londres. Objectif : perpétuer la tradition en ramenant plein de médailles. En attendant, c'est la dernière ligne droite pour tout le monde. Les demi-fondistes sont en stage bloqué depuis le début du mois et jusqu'au 24 courant à Ifrane au Maroc. Quant à l'équipe de lancer, elle a achevé hier un stage de 3 semaines à Nabeul. Ceci dit, la concurrence bat son plein. Que les meilleurs gagnent leur sésame pour les prochains jeux paralympiques.