La fermeture du poste frontalier de Ras Jédir se poursuit, dans les deux sens, pour la deuxième journée consécutive. Une procédure qui n'est pas surprenante. Les accrochages qui ont eu lieu, avant-hier, entre des fonctionnaires libyens et des passagers tunisiens sont à l'origine de la décision. Une source digne de foi et exerçant sur les lieux nous a appris que les autorités libyennes exigent des papiers en règle pour toutes les voitures qui franchissent la frontière vers la Libye et que les véhicules ne soient pas équipés d'un double réservoir pour le transport illicite de carburant. Deux conditions qui n'ont pas été bien accueillies du côté tunisien. La tension est alors montée d'un cran entre les deux camps et il a été décidé de fermer provisoirement le point de passage. Seuls les cas d'urgence, comme les ambulances transportant des malades, sont autorisés à passer. Aujourd'hui, 30 personnes ont été refoulées par les Libyens, après avoir effectué toutes les formalités administratives du côté tunisien. A noter que nombreuses sont les familles libyennes qui passent Ramadan dans les villes du sud dans la quiétude et la sérénité, et nombreuses également celles qui font la navette entre les deux pays, empruntant le poste frontalier Wazen-Dhéhiba tous les jours. Dhaou MAATOUG