Le dirigeant du parti Nida Tounès (L'appel de la Tunisie), Mohsen Marzouk, a affirmé à l'agence TAP «l'existence de concertations entre Nida Tounès et des composantes de mouvements islamistes modérés dans le pays cherchant à rejoindre le parti», ajoutant qu'il n'y voit aucun inconvénient, «surtout que c'est un parti politique qui n'est pas fondé sur des bases idéologiques et qu'il est ouvert à toutes les compétences nationales». M. Mohsen Marzouk a démenti, sur un autre plan, les rumeurs autour de concertations établies par M. Khémaïes Kessila, membre du parti, avec des élus à l'Assemblée nationale constituante, que ce soit ceux appartenant à des groupes ou des indépendants, pour constituer un groupe parlementaire de Nida Tounès dont il serait le président. Il a remarqué qu'il est préférable que les élus appartenant à Nida Tounès coordonnent leurs activités dans le cadre du groupe démocratique, en vue du respect de l'accord entre le groupe et le parti, autour de la coordination des positions. Réagissant à d'autres informations autour de l'intégration de certains élus des autres groupes à Nida Tounès, notamment Souad Abderrahim (Ennahdha), M. Marzouk a souligné que le parti va «publier bientôt une liste officielle détaillée et actualisée des élus de la Constituante qui lui appartiennent ou qui l'ont rejoint». Dans une déclaration par téléphone à la TAP, Mme Souad Abderrahim a opposé «un démenti catégorique à la rumeur faisant part de son intégration au mouvement Nida Tounès», soulignant qu'elle n'avait eu aucun contact avec aucun dirigeant de ce parti, à propos de cette question. Elle a réaffirmé son engagement pour le programme du mouvement Ennahdha «jusqu'à la fin du mandat parlementaire actuel».