Bien que la nouvelle filiale de «Sofrecom» soit implantée à Tunis depuis déjà quelques mois, son inauguration officielle n'a été effectuée qu'hier. 70 collaborateurs y travaillent depuis octobre 2011, pour la plupart des ressortissants des écoles d'ingénieurs tunisiennes. Un nombre que la firme souhaiterait porter à 150 d'ici la fin de l'année prochaine. Le groupe Sofrecom est une filiale de conseil et d'ingénierie du groupe France Télécom-Orange et la Tunisie représente pour lui la onzième implantation internationale et la cinquième dans la région de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Algérie, Maroc, EAU et Jordanie). Lors de la cérémonie inaugurale en présence de M. Mongi Marzoug, ministre des Technologies de l'information et de la Communication, et de M. François Gouyette, ambassadeur de France à Tunis, les initiateurs de ce projet de coopération n'ont pas cessé d'insister sur la qualité de la main-d'œuvre tunisienne, qui, ont-ils déclaré, serait le gage pour le respect de l'engagement pris en juillet 2011 devant les autorités tunisiennes, par M. Stéphane Richard, président du groupe France-Télécom-Orange. «Ces nouveaux emplois viennent s'ajouter aux 1.200 collaborateurs d'Orange-Tunisie déjà présents en Tunisie et partout dans le monde». Il est à noter que Sotrecom est venue apporter son expertise à l'international sur les marchés en forte croissance ainsi que son savoir-faire et ses offres créatrices de valeurs pour tous les opérateurs dans le domaine des télécoms. Cela lui permet également d'intervenir sur l'ensemble des domaines de compétences nécessaires à leur développement comme le marketing et la distribution, l'organisation et process, les systèmes d'information et les réseaux et services. M. Jacques Moulin, président de Sofrecom, insiste sur l'importance du facteur humain tunisien qui représente pour le groupe un potentiel important de développement dans les deux sens. Interrogé sur les motivations de sa présence dans notre pays, le président affirme : «J'estime que votre pays présente un niveau de ressources et de jeunes diplômés qui est difficilement égalable dans d'autres zones. Si je me suis permis de parler de nos collaborateurs tunisiens de cette manière, c'est que notre travail avec ces jeunes ingénieurs, et durant cette courte période, nous permet de dire qu'ils présentent un niveau de prestations particulièrement élevé. Ce sont nos clients qui nous le confirment. Si nous sommes venus en Tunisie après la révolution, c'est que rien ne nous inquiète. Nous avons bien écouté ce que nous disent nos clients et nous leur faisons confiance. Nous nous entretenons très souvent avec nos équipes à Tunis pour évaluer notre travail et nous constatons une vraie volonté de leur part afin de prospérer ensemble».