Un nouvel entraîneur, Kamel Zouaghi, un effectif plus riche, mais toujours un problème de finances: l'optimisme est tout de même de mise L'ESZ a connu des sueurs froides en fin de saison écoulée, mais elle s'en est sortie indemne. Une fois l'objectif atteint et la mission accomplie avec succès, le Franco-Espagnol, Lozano, a vite fait de plier bagages et les joueurs ont eu droit à une semaine de repos. Le président du club en a profité pour parler de la situation du club et des difficultés financières qu'il rencontre. Mais il n'a apparemment pas trouvé le soutien nécessaire de la part des hommes les plus aisés de la ville. «Les temps des collectes de l'argent sont révolus. Un président devrait savoir gérer un club qui s'autofinance. Nous sommes en plein professionnalisme. Personnellement, je ne suis pas disposé à verser dans la caisse du club de l'argent pour payer des millions par mois un joueur qui est la plupart du temps absent, sanctionné ou blessé», nous confie un ex-président de l'ESZ. Quoi qu'il en soit, la saison écoulée était exceptionnelle, non seulement pour l'ESZ, mais aussi pour tous les clubs de la Ligue 1. L'équipe sudiste a changé trois fois d'entraîneur et commis des erreurs en tout début de la saison qui auraient pu lui coûter cher. Cette saison, elle est avertie. Ainsi et pour ne pas perdre de temps, le repos des guerriers n'a pas beaucoup duré. Les joueurs ont repris le chemin du stade, pour entamer la première séance de préparation de la nouvelle saison, sous la houlette, cette fois, de Kamel Zouaghi, engagé après le départ de Lozano, et comme de coutume, en toute discrétion, avec l'accord bien sûr d'un ou deux membres les plus proches et les plus influents. A vrai dire, cet entraîneur a fait du bon travail à Béja, Gabès, Kasserine et surtout à Béni Khaled. On lui souhaite encore plus de succès à Zarzis. A cause d'un retard sur la route, la séance a été conduite par son premier assistant Mounir Rached qui s'est montré optimiste : «Sincèrement, avec un effectif plus riche que celui de l'an dernier, nous sommes en mesure de faire mieux. Avec Thamri, Housseme, Kofi, Dridi, Haj Messaoud, Rhouma, Ameur, Yousfi, Gontassi, Boudafra, Oueriemmi, Ibrahima, Kageri... nous sommes vraiment capables de nous tailler une bonne place», dit-il. A signaler qu'avec la nouvelle formule de deux poules, l'ESZ est incontestablement le club qui sera contraint de traverser le plus de kilomètres. Trois fois à Tunis pour affronter l'EST, le CA et l'ASM ; trois fois encore plus loin, pour jouer contre le CAB, l'OK et l'OB ; et une seule fois, à Kairouan. C'est pourquoi, Ali Oueriemmi a menacé de rendre le tablier au cas où on ne l'aidera pas. Première réunion technique Arrivé un peu en retard, mardi après-midi, le nouvel entraîneur de l'ESZ, Kamel Zouaghi, s'est dirigé directement au local du club où il a présidé une réunion technique à laquelle ont pris part uniquement son adjoint, Mounir Rached, le préparateur physique Mehrez Ben Yefleh, et l'entraîneur des gardiens Hatem Ben Romdhan. Le staff s'est sûrement mis d'accord sur une stratégie de travail, la complémentarité de leurs rôles respectifs et les réseaux de communication entre eux. Annulation des matches amicaux de Gabès Après avoir pris connaissance du programme de travail existant, l'entraîneur Kamel Zouaghi a décidé d'annuler les deux matches amicaux prévus, en aller et retour, contre le SG. Il a préféré remettre les joueurs au point physiquement, avant toute compétition. L'équipe partira en stage à Sousse du 19 au 25 octobre. Sur place, elle trouvera des sparrings-partners pour disputer des tests amicaux. D'ailleurs, une première rencontre a été déjà conclue face à l'ESS, le 24 octobre 2012. Quatre défaillants Au cours de la première séance, nous avons enregistré l'absence de quatre joueurs. Maher Ameur, blessé au cours de l'échauffement d'avant-match face à la JSK, n'est toujours pas rétabli ; alors que Ibrahima Touré, Kofi et Kageri sont encore dans leurs pays et sont attendus, aujourd'hui ou demain, à Zarzis.