La Tunisienne a sauvé la mise en obtenant la seule médaille d'or Ons Jabeur n'a pas manqué son rendez-vous à la CAN en obtenant la médaille d'or au tableau du simple dames. La Tunisienne confirme sa domination continentale par rapport à des joueuses qui ont le même âge qu'elle et même plus. D'ailleurs, le parcours de Ons Jabeur, Nour Abbès et Sonia Daggou est très honnête quand on le compare à celui des messieurs. Ons Jabeur, une des rares joueuses compétitives dans notre pauvre (appauvrie) élite, a gagné successivement contre Sandra Samir 6/1, 6/2, Fatma Alami 6/1, 6/1 pour surclasser en finale May Kamache 6/3, 6/2. Sa compatriote Nour Abbès a gagné le bronze après avoir été éliminée en demi-finale, alors que Sonia Daggou n'a pas dépassé le stade des quarts. En double, Ons Jabeur et Nour Abbès ont atteint la demi-finale au même titre que Sonia Daggou associée à une joueuse non tunisienne. Chez les messieurs, la prestation était moins convaincante. Mehdi Abid et Ameur Belhassan, les deux Tunisiens engagés dans la compétition ont réussi un seul tour (Abid a battu Safurat 6/0, 6/1, Belhassan a battu Sabry 6/2, 6/3). Ces mêmes joueurs ont été dominés en double contre la paire marocaine Ziadi-Rachidi 6/2, 6/3. Dossier à traiter La CAN est un tournoi important pour les fédérations locales et pour le CATennis, mais ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire à titre individuel pour n'importe quel joueur. Ce qu'on retient de cette CAN, c'est la confirmation de Ons Jabeur, une valeur sûre du tennis tunisien. Pour les autres, c'est moyen, en attendant de capitaliser l'expérience. C'est un chantier qui doit être mieux géré de la part de la FTT et de la DTN. On parle d'élite, un dossier qui doit être traité sérieusement pour éviter le retard pris et les dégâts subis. Ça, c'est une autre paire de manches, du moment que la FTT reste renfermée sur elle-même, refusant de reconnaître ses erreurs et de chercher des solutions.