Contrairement à l'information parue hier sur nos colonnes, Sami Fehri, le responsable de la chaîne Attounsiya, n'a pas été relâché... Une «fausse alerte» sur laquelle s'explique le ministère... Le ministère de la Justice a estimé, hier, que la décision prise la veille par la Cour de cassation dans l'affaire du producteur et premier responsable de la chaîne de télévision Attounissia, Sami Fehri, en détention à la prison de Mornaguia, n'implique pas sa libération. La décision de la Cour ne mentionne pas le mandat de dépôt, a affirmé le ministère dans un communiqué, ce qui implique le maintien de tous les accusés dans la situation où ils se trouvaient, a expliqué la même source. Le procès, ajoute le ministre, a été renvoyé devant une autre chambre d'accusation, qui se prononcera de nouveau sur le fond de l'affaire et sur la question de la libération. M. Abdelaziz Essid, membre du comité de défense de Sami Fahri, avait déclaré, plus tôt dans la journée à l'agence TAP, que la décision de libération de Sami Fehri a été suspendue, mercredi tard dans la soirée, sur la base d'instructions reçues par le directeur de la prison de Mornaguia.