La sélection U 17 se trouve à 90 minutes de la CAN du Maroc, en avril 2013. Après l'échec de l'équipe U20 à rejoindre la phase finale de la coupe d'Afrique des nations, en Algérie, les cadets vont tenter cet après-midi (15h00) au Stade olympique de Sousse de prendre le train de l'épreuve continentale. Défaits il y a deux semaines à Ouagadougou (1-2), il leur suffira en fait de l'emporter 1-0 pour assurer leur qualification aux dépens du tenant du titre, le Burkina Faso. Pourtant, la mission ne s'annonce pas de tout repos, compte tenu de la valeur de l'adversaire et de la qualité de sa préparation. Partis peaufiner celle-ci au Maroc, les Etalons ont tenu en échec par deux fois (1-1) la sélection locale, lundi et mercredi derniers, au centre technique de Maâmora, près de Rabat. C'est dire s'ils mettent les grands moyens pour pouvoir aller défendre leur titre le printemps prochain en terre marocaine. D'ailleurs, pour les Aiglons comme pour les verts burkinabés, rater cette dernière marche serait difficile à digérer d'autant que le chemin a été bien long pour y parvenir (trois tours, au fait). Forcément, la déception sera immense ! Le sélectionneur tunisien Abdelhay Ben Soltane aurait bien aimé jouer tout à l'heure à Monastir, une ville de laquelle il garde un excellent souvenir pour y avoir glané le championnat arabe, l'été dernier, dans une ferveur populaire difficile à trouver ailleurs. Néanmoins, l'enceinte de Sousse peut assurer cette chaleur propice aux grosses performances. Le 12e homme doit jouer à fond son rôle. 26 joueurs ont travaillé tout au long de la semaine sous les ordres du tandem Abdelhay Ben Soltane-Mourad Bacha, avec prioritairement la mise en place des armes offensives permettant de remonter le handicap accusé au stade 4-Août de «Ouaga». S'ils espèrent rééditer leur réussite offensive du tour précédent (victoire 5-1 à Radès pour «effacer» la défaite 0-3 d'Addis-Abeba, contre l'Ethiopie), les copains de Moez Abboud n'en réalisent pas moins la difficulté de la tâche qui les attend. Pour avoir galéré aussi bien en terre éthiopienne (l'altitude leur joua de vilains tours) qu'au pays des Etalons (une chaleur de 38°), les Aiglons ne veulent pas lâcher le morceau si près du but. Une qualification en phase finale serait à ce point cruciale qu'elle manque cruellement au foot tunisien au niveau des jeunes depuis une petite éternité. Alors, encore un effort, les gars!