Le président français François Hollande a condamné, hier, «avec la plus grande fermeté» l'assassinat de Chokri Belaïd, et fait part de la «préoccupation de Paris face à la montée des violences politiques» en Tunisie, selon un communiqué de l'Elysée. «Ce meurtre prive la Tunisie d'une de ses voix les plus courageuses et les plus libres», ajoute le chef de l'Etat. «La France est préoccupée par la montée des violences politiques en Tunisie et appelle au respect des idéaux portés par le peuple tunisien lors de sa révolution» en 2011, ajoute-t-il. Belaïd «s'est engagé tout au long de sa vie publique dans les combats pour la liberté, la tolérance et le respect des droits de l'Homme avec cette conviction profondément enracinée en lui que le dialogue et la démocratie doivent être au cœur de la nouvelle Tunisie», souligne M. Hollande. «C'est ce message d'unité et de rassemblement des Tunisiens en faveur des libertés fondamentales que les assassins de M. Chokri Belaïd ont souhaité briser», poursuit-il.