La Cour de cassation a rendu, hier après-midi, un arrêt favorable à Sami Fehri et cassant une ordonnance antérieure de la Chambre de mise en accusation, selon son avocat, Me Abdelaziz Essid. En clair, cela signifie que l'instruction suivra son cours mais que l'accusé «comparaîtra en état de liberté», a précisé l'avocat de Fehri. Dans une déclaration à l'agence TAP, Me Abdelaziz Essid a indiqué que la Cour a rejeté le pourvoi des quatre anciens directeurs généraux de l'Etablissement de la télévision tunisienne (ETT) et accepté celui de Sami Fehri, estimant que son client devait être libéré avant minuit hier soir. Le producteur et journaliste Sami Fehri, rappelle-t-on, a été écroué le 24 août 2012 dans le cadre de l'affaire de la société Cactus Prod. Contacté, le chargé d'information au sein du ministère de la Justice a précisé que le département n'a rien reçu d'officiel de la part de la Cour de cassation et qu'il n'est pas d'usage que la cour en question communique ses arrêtés à la presse. A la prison d'El Mornaguia, un responsable joint par téléphone par La Presse indique que le mandat de libération au profit de Sami Fehri n'est pas parvenu à la direction de la prison jusqu'à 21h10, au moment où nous mettions sous presse.