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Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire: «Nous restons reconnaissants et fidèles aux martyrs des différentes étapes de notre histoire» Commémoration de la fête des Martyrs
«Les forces démocratiques et progressistes resteront toujours reconnaissantes et fidèles aux martyrs des différentes étapes de l'histoire de la Tunisie», a indiqué hier le porte-parole officiel du Front populaire, Hamma Hammami. Il s'agit, a-t-il énuméré, des martyrs du 9 avril 1938, des martyrs du 26 janvier 1978, des martyrs des émeutes contre la hausse du prix du pain en 1984, des martyrs du bassin minier en 2008 et des martyrs de la révolution du 14 janvier 2014. «Nous bannissons toute forme de violence et nous refusons le retour de la dictature», a-t-il réaffirmé lors d'une marche organisée à l'avenue Habib Bourguiba par le Front populaire et la coalition civile et politique, à l'occasion de la fête des Martyrs. A cette occasion, Hamma Hammami a plaidé en faveur d'une cohabitation pacifique entre les différents courants politiques et les composantes de la société, réitérant l'engagement du Front populaire à poursuivre son militantisme pour consacrer la justice sociale et garantir la dignité du citoyen en Tunisie. Par ailleurs, il a accusé le gouvernement d'implication dans les incidents du 9 avril 2012 et ceux de la place Mohamed-Ali, le 4 décembre 2012, regrettant également que «l'affaire de l'assassinat de Chokri Belaïd n'ait pas avancé d'un iota». De son côté, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié (Ppdu), Zied Lakhdhar, s'est prononcé pour la poursuite des mouvements de protestation pacifiques et civils pour contrecarrer les choix «impopulaires et antipatriotiques» du gouvernement en place. Pour sa part, Ahmed Seddik (Front populaire) a annoncé l'inauguration, hier après-midi, d'une avenue au nom de Chokri Belaïd à Sidi Bou Saïd. Au cours de cette marche, qui est partie du siège de l'Ugtt (place Mohamed-Ali) en direction de l'avenue Habib-Bourguiba, les partisans du Front populaire ont brandi des slogans hostiles au mouvement Ennahdha et à son leader Rached Ghannouchi.